Thomas Wachholz, GRAYSC, Courtesy: The Artist and Nino Mier Gallery
Alors que la première édition d’Art Antwerp s’inscrivait dans un entre deux lié au confinement, le mois de décembre cette année, juste après Art Basel Miami est nettement plus concurrentiel. Malgré cela, l’internationalisation et l’ambiance ultra dynamique signent une 2ème édition qui marque des points. Anne Vierstraete et Nele Verhaeren directrices d’Art Brussels (interview), peuvent se féliciter du chemin accompli. Il faut dire que la scène artistique anversoise comme le soulignait Sofie Van de Velde dans son récent entretien (lien vers), a de nombreux atouts, entre passé et présent, ce dont témoigne le parcours Off FINIS TERRAE. A noter tout de même que certaines galeries prescriptrices cèdent leur place, problème de calendrier sans doute.
Plusieurs enseignes ont fait le choix exigeant du solo show. L’on remarque notamment le solo show de Fabrice Hyber chez RX (Paris-NY) en écho à sa grande rétrospective à la Fondation Cartier avec signature, sur le stand, de la Monographie La Vallée aux éditions de la Fondation.
Autre solo show par la Nino Mier Gallery (Bruxelles, Cologne, Los Angeles, Marfa) : Thomas Wachholz
Dans cette nouvelle série, Wachholz explore les notions d’évasion et de loisirs dans ses compositions abstraites. Chaque œuvre condense un paysage entier en un nombre restreint de couleurs et de formes.
En expérimentant avec les paysages que l’on trouve sur les cartes postales de vacances – avec des chaînes de montagnes, des plages et des couchers de soleil transformés en abstractions géométriques simplifiées -, la série développe le répertoire formel de Wachholz, caractérisé par des champs de couleurs opaques.
La Patinoire Royale Valérie Bach (Brussels)
Duo show Jan Dries & Sahar Saâdaoui
Sahar Saâdaoui a étudié le design textile à l’Académie des Beaux-arts de Bruxelles qu’elle mêle au dessin dans des compositions hybrides à base de fuetres, de tampons, gouaches et autres empreintes, le tout suivant une logique mathématique non dévnuée de poésie.
Ron Mados Galerie (Amsterdam)
Superbe sélection qui fait la part belle aux artistes néerlandais et belges : Hans Op de Beeck, Atelier Van Lieshout, Koen Van Den Broek, Jacco Olivier. Les peintures du duo d’artistes autrichien et israélien Muntean/Rosenblum sont des représentations du monde sensuel et une symphonie hautement abstraite de couleurs et de coups de pinceau à la fois. L’objectif de Muntean/Rosenblum est de gratter la surface lisse et parfaite pour revenir au memento mori et à la fragilité de notre existence éphémère.
Coup de coeur pour l’installation multimédia de Geert Mul à base de collages réalisés à partir de variations saisonnières d’arbres. Un rendu hyperréaliste prodigieux mêlé à une réflexion philosophique d’inspiration japonisante.
Copperfield London : David Rickard
« Dans la ville portuaire d’Anvers, ce stand considère l’océan comme un lien historique entre les lieux, les personnes et les identités.
Les grandes étendues d’eau sur la terre sont souvent identifiées comme un vide, de grandes douves qui divisent les territoires, définissent les distances et fixent les trajectoires. Cette présentation propose un processus de désapprentissage de la façon dont nous conceptualisons l’espace, en le repensant à partir d’une perspective basée sur l’eau qui embrasse sa complexité en tant qu’entité indivisible en constante transformation autour de notions telles que les changements climatiques, le commerce mondial, l’esclavage ».
David Rickard : Une éclipse annulaire se produit lorsqu’un objet céleste en cache partiellement un autre à la vue mais cette occultation momentanée révèle aussi beaucoup de choses sur notre notre place dans le système solaire et dans l’univers.
Formé à partir d’un télescope astronomique, « Eclipse (annulaire) » observe le processus de regard, en disséquant le seul et unique aspect de l’éclipse à partir de la perspective unique offerte par le télescope en vingt-quatre sections individuelles.
Tracée comme l’orbite d’un corps céleste, chaque phase se déplace de manière incrémentielle
sur la longueur du télescope, révélant la lentille et son fonctionnement interne.
QG Gallery (Knokke) : Bernard Joubert
L’un des stands le plus radical et minimal, qui se détache des autres propositions. Au début des années 70, l’artiste peint sur des toiles libres, traçant le plus souvent directement au tube des lignes de couleur sur celles-ci. En 1972, des ouvertures commencent à intégrer le mur dans la toile. À partir de 1973 Bernard Joubert commence la série des rubans qui se poursuivra jusqu’en 1981. Ces lignes colorées peintes sur rubans de coton délimitent des surfaces géométriques, carrés, double carrés, etc, sans que ces surfaces soient closes. La première exposition de Bernard Joubert a lieu en 1974 à la galerie Yvon Lambert à Paris, où il présente ces rubans. D’autres galeries le soutiennent. Parallèlement à des expositions dans des lieux institutionnels, Bernard Joubert, à partir de 1974, photographie ses rubans accrochés dans la rue. Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris a fait entrer dans ses collections en 2013 le Carré 200×200cm de 1974 et une série de trente photographies de ce carré, prises dans les rues de Strasbourg ou chez des particuliers. À partir de 1980, Bernard Joubert pose des touches de couleur sur les rubans qui se croisent. Il poursuit le travail d’ouverture de la peinture de ses premiers travaux, en posant des touches de couleur, se superposant et se déployant sur la surface indépendamment du support. L’ambiguité avec les travaux d’origine est rejouée par l’installation spécialemnt imaginée pour la foire.
Dürst Britt & Mayhew (The Hague, Pays Bas) frappe fort avec l’installation vidéo de l’artiste néerlandaise Puck Verkade dans une mise en scène décoiffante ! Nous l’avons découverte lors de la récente Biennale de Lyon. Combinant l’animation stop-motion, les images trouvées et l’auto-documentation, ses films adoptent le point de vue de protagonistes inhabituels — une mouche, une assiette d’huîtres, un singe préhumain — afin de reformuler subjectivement les histoires de l’évolution sociale, biologique et écologique. Avec un humour subversif, la narration décousue de l’artiste expose les dynamiques de pouvoir à travers des images hybrides qui recontextualisent sans cesse ce qui les précède et ce qui les suit. En réarticulant les récits conventionnels à travers les luttes personnelles parfois comiques de ses personnages, Verkade interroge les préjugés profondément ancrés liés au sexe, au genre et à la race. Unborn, œuvre récente présentée aborde la notion de maternité contemporaine sous l’angle des attentes, du déterminisme et de l’autodétermination, sous les traits subversifs d’un piegon femelle qui tente de construire son nid malgré les obstacles.
Laurent Godin (Paris) : Sven ‘T Jolle
Aux côtés de Peter Buggenhout, Nicolas Chardon, Paul Czertlitki, Mika Rottenberg, Alain Séchas, l’iconoclaste artiste belge Sven T Jolie établi en Australie, poursuit son déboulonnage du capitalisme et des dysfonctionnements contemporains. Sa relecture de statues pré-Sumériennes au Louvre joue des antagonismes, ambivalences et oppositions. L’artiste fait parite du parcours FINIS TERRAE dans le merveilleux cabinet de curiosité du mécène et collectionneur Snijders & Rockxhuis.
Lange + Pult Galerie (Zürich)
Première participation pour la galerie suisse qui offre un magistral concentré d’artistes helvètes : Philippe Decrauzat, Natacha Donzé, Sylvie Fleury, Olivier Mosset et Till Rabus. Delphine Reist est actuellement eposée au Frac Grand Large -Dunkerque notamment dans la Grand Halle industrielle, qui abritait de 1949 à 1987 les ateliers de préfabrication des Chantiers navals, avec un puissant rayon lumineux balaye l’espace à intervalles réguliers, elle scanne l’image de ce point de bascule.
Maruani Mercier (Brussels) : Tony Matelli
« [Timelines] présente les résultats de la recherche permanente de Tony Matelli sur la magie du réalisme en trompe-l’œil. On y trouve des sculptures de magasins de jardin et des sculptures de cimetières ornées de fruits, de légumes et d’autres produits alimentaires réalistes, ainsi que des recréations exactes de miroirs crasseux et graffités. Pleines de réalisations techniques et de poussées d’imagination, les œuvres témoignent d’une quête évolutive et sans fin qui consiste, comme il le dit, à « bizarrer » la vie ordinaire, à découvrir la vie étrange d’objets et de scénarios familiers », écrit Toby Kamps, l’un des auteurs du catalogue de l’exposition de Matelli publié lors du vernissage à la galerie.
Les sculptures de jardin figuratives ouvrent un dialogue sur le caractère éphémère du temps, de la vie et de la mort.
Ce thème est métaphorisé par la juxtaposition visuelle de sculptures anciennes qui ont perduré pendant des siècles, et d’aliments périssables qui ont une durée de vie limitée. Son « demi Buddha aux oranges » est révélateur dans ce sens.
Irène Laub (Brussels) : Stijn Cole
Artiste pludisciplinaire belge, entre abstraction et figuration, il cherche à représenter l’impact visuel et sensible des variations du temps et de la lumière. Les deux photographies marines qui brouillent le regard ont été prises avec un léger glissement et écart d’une fraction de seconde. La même vague flotte anisi devant un horizon en équilibre instable formé par deux plaques de marbre rejouant l’histoire de la perspective et du paysage.
KANT Gallery (Copenhague) : David Noro
David Noro, diplômé The Gerrit Rietveld Academie et The Royal Academy of Fine Arts Anvers, est un artiste visuel dont la pratique comprend la peinture, le dessin, le graphisme, la céramique et les objets tridimensionnels. Le style de peinture expressif, fragmenté et presque frénétique de Noro crée une atmosphère étrange mais affable. L’aspect collage de la peinture de Noro propose de nombreuses narrations et mises en scène potentielles où une série de personnages tels que des méchants, des héros et des animaux sont placés parmi des objets du quotidien pour jouer, non seulement le rôle de symboles archétypaux, mais aussi celui de personnages à part entière avec leurs propres dialogues et agendas complexes. Noro base ses sujets sur ses archives personnelles de mots, textes, souvenirs, chansons et conversations aléatoires, ce qui crée un sentiment de processus et de transformation constants dans ses œuvres.
Gallery FIFTY ONE (Antwerp) : Dirk Zoete, Katrien De Blauwer et Jan Yoor
Sélection très pertinente autour de la photographie alors que ce n’est pas la tendance dominante sur la foire. Un lien est proposé avec l’exposition actuelle de la galerie intitulée » Centenaire : Saul Leiter-Jan Yoors-Louis Stettner’. (26/11/2022-28/01/2023). Un hommage est rendu à ces trois artistes exceptionnels qui auraient eu 100 ans en 2022 ou 2023.
De plus l’artiste belge Katrien De Blauwer (Royal Academy d’Anvers) nous a séduit à Arles cet été. Proches du photomontage ou du montage cinématographique, ses œuvres recèlent une intense charge narrative. Liées à la mémoire et à son histoire personnelle, mais, paradoxalement, aussi intimes qu’anonymes, elles deviennent le scénario possible d’une narration entre journal intime et mood board de l’ancienne étudiante en mode.
Les absents de la foire : Templon (Paris-Brussels), Rodolphe Janssen (Brussels) et Zeno X (Antwerp), qui étaient à la première édition d’Art Anvers. Ce dernier se concentre dans sa galerie de la rue Leopold de Waelplaats, sur l’artiste libanaise Mounira Al Soth dont c’est le premier solo show à la galerie anversoise. Elle aborde les enjeux de déplacements à l’échelle de l’Europe et de la Méditerranée, et notamment la crise des réfugiés syriens, à l’origine de plusieurs séries d’œuvres depuis 2012. Son œuvre entre dessin, vidéo, photographie, installation, ou broderie se nourrit de récits collectés, mêlant histoires collectives et histoires personnelles, qui forment autant de manières d’évoquer la résilience face aux conflits contemporains.
EN VILLE :
Office Barroque (Antwerp) fait bande à part avec l’évènement Off « The Galleries Show » aux côtés de Bombon Projects (Barcelona), Foxy Production (NY) et EXO EXO (Paris). L’enseigne de Belleville présente notamment l’artiste Camille Soualem, diplômée des Beaux arts de Paris, en résidence à la Villa Belleville en 2022. Les femmes et personnes non binaires dessinées ou peintes recherchent harmonie et fusion dans un écosystème qui leur est propre. Thomas Cap de Ville a commencé par étudier la mode avant de se diriger vers une pratique autodidacte de la vidéo. Il collecte des objets et souvenirs réunis dans des sculptures en forme de testament au temps qui passe.
Quartier du Nouveau Sud, Neuw Zuid, branché et très courru des artistes
Everyday Gallery, Deborah Bowmann
Le duo artistique formé par Amaury Daurel et Victor Delestre (Brussels) revendique une forme d’art total autour de collaborations entre sculptures et marchandising, repoussant les limites traditionnellement admises.
Tim Van Laere, exposition collective Let’s Go !
En parallèle à sa remarquable sélection sur la foire, l’on retrouve l’ultra talentueux Rinus Van de Velde dont la galerie sort la monographie mais aussi Frierich Kunath, Tobias Pils, Franz West ou Inès Van Den Kieboom.
PLUS ONE Gallery : Damien Meade
Les personnages de ses portraits semblent pris dans une médiattion, un retrait du monde. Un flou émane du principe que dans les deux séries, le sujet (la chose représentée) est lui-même fabriqué en studio (par le biais du modelage de l’argile, du collage de photos et de l’édition numérique) afin d’être ensuite peint. Quand on se rapproche le tableau se matérialise dans toute sa plénitude ou au contraire, se dissout doucement. L’incertitude est un cadeau du peintre au spectateur, et ne doit pas être confondue avec le fruit du hasard.
FINIS TERRAE : un parcours entre sites patrominaux et art contemporain
Plusieurs galeries de la foire, participent à ce parcours organisé par Geukens & De Vil Gallery dans des lieux emblématiques de la ville, certains ouverts pour l’occasion. C’est le cas de l’exceptionnelle Bibliothèque Hendrik Conscience, un joyau bien gardé et une référence sur l’histoire d’Anvers, la littérature néerlandaise et flamande et l’histoire de la Flandre. La salle de lecture rassemble l’impressionnante collection de plus d’un million et demis de volumes: ouvrages anciens dès l’aube de l’imprimerie, quotidiens et magazines historiques et actuels. Les artistes Jeffe De Brabandere et Gideon Kiefer y sont invités.
La Galerie Geukens & De Vil rassemble plusieurs oeuvres et artistes de la galerie Nathalie Obadia comme : Laure Prouvot, Joris Van de Moortel mais aussi Maarten Vanden Eynde (Meessen De Clercq), Otobong Nkanga (In Situ), Luc Tuymans (Zeno X).
Autre temps fort : Snijders & Rockxhuis
L’ancien Bourgmestre Nicolaas Rockox (1560-1640) était un humaniste réputé, fin connaisseur du monde antique, numismate, mécène et collectionneur d’art. Son épouse, Adriana Perez, était la fille d’un marchand et banquier espagnol. Le couple acquit sa demeure patricienne Den Gulden Rinck en 1603 et la fit transformer dans le style de la renaissance flamande. Ils y ajoutèrent un cabinet d’art et aménagèrent un jardin de ville. Les artistes Berlinde De Bruyckere, Maarten Vanden Eynde, Ben Sledsens, Thierry De Cordier, Sven ‘t Jolle, Babs Decruyenaere se saisissent de ce lieu magique et hors du temps.
Finis Terrae vous conduit également dans la Chapelle Saint-Nicolas -Sint Niklaaskapel-autour des vidéos de David Claerbout. Instant suspendu…
Kunsthal EXTRA CITY : Rabih Mroué
Dans l’ancien couvent Domincain, l’exposition de l’artiste libanais Rabih Mroué prend tout son souffle. Cette exposition rassemble une douzaine d’œuvres, dont Eye vs Eye, qui a été présentée lors de dOCUMENTA (13), et trois nouvelles productions. L’œuvre de Mroué part de problèmes complexes du Moyen-Orient et les traduit pour qu’ils soient compris par tous. Ce faisant, l’artiste pose des questions fondamentales sur le rôle de l’auteur et plaide pour une vision pluraliste du passé. Le passé n’est jamais mort, il n’est même pas le passé », disait William Faulkner dans son chef-d’œuvre Requiem pour une nonne. Un concept qui hante Mroué depuis des années. Nombre de ses œuvres partent d’une collection de centaines de journaux, parus entre 2006 et 2016, qu’il a progressivement amassée. Des journaux du Liban, de la Syrie et d’autres pays du Moyen-Orient, qui comprenaient des reportages sur la guerre israélo-libanaise de 2006, le début du printemps arabe en 2011 et la guerre en Syrie qui a suivi.
Le FOMO-Foto Museum : Recaptioning Congo
‘New perspectives on the photographic history of colonial Congo »
L’exposition tisse et contraste les perspectives diverses de photographes européens et celles longtemps marginalisées de photographes africains, dans un régime colonial qui a strictement contrôlé et manipulé les images.
Recaptioning Congo est le fruit de plus de dix ans de recherche internationale par la commissaire Sandrine Colard. Il s’agit de la première grande exposition traitant de l’histoire unique et délicate de la photographie au Congo belge en Belgique. Avec des images allant de la propagande à la photographie de studio et amateure africaine, Recaptioning Congo est une plongée exceptionnelle dans la construction photographique d’une idéologie coloniale et dans son rapport avec l’histoire des images créées par et pour les Africains.
Prolonger par une balade sur le port pour respirer l’air du large et ce qui fait l’identité multiple d’Anvers avec la viste du MAS museum et sa splendide terrasse sur toute la ville. Parmi les expositions « Les Rituels » retrace Les cortèges de géants, l’Antwerp Pride, la fête de Chrysostome ou les 100 derniers jours d’école mais aussi el Dia de Los Muertos au Mexique.
Le Musée Red Star Line est aussi un incontournable de l’identité du port d’Anvers d’où sont partis de très nombreux émigrants ayant tenté leur chance aux Etats-Unis. Une histoire intime et universelle retracée en plusieurs étapes, celles que doivent franchir les candidats à une vie meilleure. A travers une scénographie très réussie, nous partons sur leur trace avec d’abord une agence de voyages de Varsovie, puis un compartiment de train, la ville d’Anvers, le bâtiment de la Red Star Line, le pont d’un transatlantique, l’intérieur d’un navire, l’arrivée à Ellis Island et la vie nouvelle aux USA.
Infos pratiques :
Art Antwerp, 2nd edition
Dates :
Art Antwerp is taking place from December, 15-18, 2022.
Opening Hours :
Jeudi 15 décembre : Preview from 11am to -pm, Vernissage from 6 to 9 pm
Place :
Antwerp Expo, Jan van Rijswijcklaan 191, 2020 Antwerp, Belgium
Tickets : Réservation en ligne obligatoire
ONLINE Viewing Rooms by Artsy
(3 days left)
In The City :
https://extracitykunsthal.org/
FINIS TERRAE | Tentoonstelling hedendaagse Belgische kunst Antwerpen (finis-terrae-antwerpen.com)
Organiser votre séjour :
Ambiance Fêtes de Noël garantie !
Portail dédié aux villes d’art en Flandre : www.artcitiesflanders.be
https://visit.antwerpen.be/fr/
On « save the date » pour Art Brussels qui se tiendra du 20 au 23 avril 2023 !
Art Brussels | 20 – 23 April 2023 | Brussels Expo