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VASARELY, le Warhol à la française célébré à Pompidou !
Etant donné la peinture, Champion Métadier aux Beaux Arts de Tours
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Matisse, Miro, Léger, Duchamp, l'Op Art, mais aussi Antonioni, la peinture et ses limites repoussées, l'intrusion du numérique, le monde des écrans, un état d'apesanteur souvent. Isabelle Champion Métadier à la suite d'un nouveau don au musée des Beaux Arts de Tours, confronte la luxuriante série “Fragments” réalisée dans une villa du sud de la France en 1990 “Au cap Brun”, avec celles plus récentes “Disconnected” et “Transit” à partir des nouvelles technologies.
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Des manipulations effectuées dans le sillage de Pollock qu'elle admire depuis New York où elle vit. Elle réemploie à l'infini une grammaire de formes et de motifs retravaillés sur ordinateur qu'elle mêle à des câbles et des lignes de fuite. Autant d'objets en lévitation qui à force d'être familiers en deviennent fluides et instables. Un nouveau paysage visuel où l'on oscille sans cesse entre l'aléatoire et l'organisé, le vide et le plat, le sensuel de l'intellect.
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Née à Tours qu'elle quitte pour étudier aux Beaux Arts de Paris, elle se partage entre la capitale et New York. Elle montre un réel attachement à sa région et le prouve une fois encore.
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Catalogue 2018 co-édition Silvana editoriale ; Musée des Beaux-Arts
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Infos pratiques :
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Champion Métadier
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Fragments/Transits/Disconnected
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jusqu'au 25 février
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Musée des Beaux Arts
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Dans la famille Nadar, je demande la mère !
Enfin un écrin parisien pour la collection Pinault !
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© Artefactory Lab/TAAA/NeM/Gatier/Collection Pinault.
Pour moi qui ai foulé le sol de nombreuses fois de ce bâtiment où siégeait une partie de la Chambre de Commerce et d'Industrie et levé les yeux souvent vers la majestueuse coupole peinte, l'annonce de la venue de la Collection Pinault m'interpelle grandement. Fin du suspens et des tractations avec la Mairie de Paris et lever de rideau sur le futur design de ce musée. Quelques chiffres frôlent déjà les superlatifs :
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Sursaut citoyen au Musée national de l’histoire et de l’immigration, gratuit le 7 mai...
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©Alain Fleischer, Musée de l'immigration, Galerie Lumière des Roses, Giulia Andreani.
Avant ou après le vote, pourquoi ne pas prolonger la réflexion autour de la formidable exposition Ciao Italia ! du Musée National de l'Histoire de l'Immigration qui invite à la tolérance et à revisiter l'histoire de ces immigrés italiens arrivés en France dès 1860.
Au delà des éternels clichés sur le maçon portugais, le plombier polonais, le concierge ibérique ou le tailleur italien que ces immigrés ont du endurer à leur arrivée sur notre sol, leur intégration parfois douloureuse a eu un impact profond et bénéfique sur toute la société française. C’est en tous cas le message tendu par cette formidable exposition du Musée de la Porte Dorée qui nous invite à dépasser nos préjugés, selon sa ligne directrice de départ.
Ciao Italia !, un titre cinématographique choisi par Dominique Païni, commissaire de l’événement, pour dire ce que doivent de nombreux secteurs économiques à ces travailleurs qui occupent d’abord de petits métiers ambulants pour se diriger ensuite vers les commerces, l’artisanat ou les usines, la France manquant de bras suite à la révolution industrielle. Mais il y a un domaine tout aussi important qui est marqué de cette italianité, la vie culturelle. Gastronomie, spectacles, design automobile (la saga Bugatti, Fiat) et les arts avec des interprètes comme Leonetto Cappiello, Alberto Magnelli, Leonardo Cremonini (affichiste de génie), cinéma avec, le producteur Cino del Duca ou les acteurs Yves Montand, Lino Ventura, sans oublier Fellini bien sûr et sa Dolce Vita.
Des personnalités qui ont fait la France autour d’un panorama d’une grande ampleur de quelques 400 documents encore jamais exposés. Une ponctuation contemporaine est imaginée par plusieurs galeries représentées, dont Galeria Continua et l'artiste vénitienne vivant en France Giulia Andreani à qui le musée a passé une commande spéciale.
Catalogue : Co-édition du Musée national de l’histoire de l’immigration et des Editions de La Martinière, 192 pages, mars 2017, ISBN : 978-2-7324-8081-7, 25 €
INFORMATIONS PRATIQUES
Ciao Italia !
Un siècle d’immigration et de culture italiennes en France (1860-1960)
Du 28 mars au 10 septembre 2017
Commissaires : Dominique Païni, Isabelle Renard et Stéphane Mourlane
La programmation autour de l'exposition : cinéma, conférences, ateliers, musique…
Prolongez la visite avec l'émouvante Galerie des dons, parsemée aussi d'œuvres plus contemporaines signées Barthélémy Toguo, Denis Darzacq, Thomas Mailander, Mathieu Pernot qui partagent leur vision de l”exil et du déracinement.
Musée National De L’histoire De L’immigration
Horaires d'ouverture :
du mardi au vendredi de 10h à 17h30. Samedi et dimanche de 10h à 19h.
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