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Nous sommes samedi mais pas de répit pour Chantal Colleu-Dumond, heureuse de nous accueillir à l’occasion de cette 15ème Saison d’art de Chaumont sur Loire et des 30 ans du Festival...

Béatrice Gross, Festival Fata Morgana, Jeu de Paume : « Avec cette métaphore optique, il s’agit...

Constance Nouvel Exposition Fata Morgana Jeu de Paume 2022 Fata Morgana est un phénomène exceptionnel qui donne à voir une image à la surface de la mer ou...

Diptyque, Le Grand Tour : Interview with Zoé Paul 🎧

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Linda Sanchez, Journal d’une artiste confinée

Linda Sanchez, dessins.formes complémentaires avril 2020 Aux questions que je lui pose : Comment vivez-vous ce confinement ? Cette période est-elle inspirante, anxiogène, stimulante ou tout à la fois...

La Fondation François Schneider expose les lauréats de la 7ème édition de Talents Contemporains

Nous avions rencontré Marie Terrieux nouvelle directrice de la Fondation François Schneider, à l'occasion de l'exposition collective l'Atlas des nuages été 2018. Elle nous avait exposé les défis qui l'attendait pour faire de ce centre...

VASARELY, le Warhol à la française célébré à Pompidou !

Victor Vasarely Oerveng Cosmos (1982), Zèbres (1939 / 1943), Logo Renault (1972), Re.Na II A (1968) Meh (2) (1967 - 1968). L'expression est de l'un des deux commissaires, Arnauld Pierre, de l'ambitieuse relecture...

Etant donné la peinture, Champion Métadier aux Beaux Arts de Tours

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Etant donné la peinture, Champion Métadier aux Beaux Arts de Tours
Etant donné la peinture, Champion Métadier aux Beaux Arts de ToursEtant donné la peinture, Champion Métadier aux Beaux Arts de Tours

Matisse, Miro, Léger, Duchamp, l'Op Art, mais aussi Antonioni, la peinture et ses limites repoussées, l'intrusion du numérique, le monde des écrans, un état d'apesanteur souvent. Isabelle Champion Métadier à la suite d'un nouveau don au musée des Beaux Arts de Tours, confronte la luxuriante série “Fragments” réalisée dans une villa du sud de la France en 1990 “Au cap Brun”, avec celles plus récentes “Disconnected” et “Transit” à partir des nouvelles technologies.

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Des manipulations effectuées dans le sillage de Pollock qu'elle admire depuis New York où elle vit. Elle réemploie à l'infini une grammaire de formes et de motifs retravaillés sur ordinateur qu'elle mêle à des câbles et des lignes de fuite. Autant d'objets en lévitation qui à force d'être familiers en deviennent fluides et instables. Un nouveau paysage visuel où  l'on oscille sans cesse entre l'aléatoire et l'organisé, le vide et le plat, le sensuel de l'intellect. 

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Née à Tours qu'elle quitte pour étudier aux Beaux Arts de Paris, elle se partage entre la capitale et New York. Elle montre un réel attachement à sa région et le prouve une fois encore.

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Catalogue 2018 co-éditioSilvana editoriale ; Musée des Beaux-Arts 

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Infos pratiques :

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Champion Métadier

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Fragments/Transits/Disconnected

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jusqu'au 25 février 

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Musée des Beaux Arts

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18 Place François Sicard, 37000 Tours

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www.mba.tours.fr

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Dans la famille Nadar, je demande la mère !

Derrière le génial trio d'inventeurs, les Nadar se cache comme souvent une femme, Ernestine, épouse de Félix, mère de Paul, femme d'affaires avisée qui n'aura de cesse de faire fructifier l'entreprise familiale et...

Enfin un écrin parisien pour la collection Pinault !

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© Artefactory Lab/TAAA/NeM/Gatier/Collection Pinault.
© Artefactory Lab/TAAA/NeM/Gatier/Collection Pinault.
© Artefactory Lab/TAAA/NeM/Gatier/Collection Pinault.

© Artefactory Lab/TAAA/NeM/Gatier/Collection Pinault.

Pour moi qui ai foulé le sol de nombreuses fois de ce bâtiment où siégeait une partie de la Chambre de Commerce et d'Industrie et levé les yeux souvent vers la majestueuse coupole peinte, l'annonce de la venue de la Collection Pinault m'interpelle grandement. Fin du suspens et des tractations avec la Mairie de Paris et lever de rideau sur le futur design de ce musée. Quelques chiffres frôlent déjà les superlatifs :

Surface totale au sol: 13 000 m²
Surface des espaces accessibles au public: 7 700 m²
Surface total des espaces d’exposition: 3 000 m²
Hauteur de la colonne Médicis: 31 mètres
Diamètre de la rotonde du XIXe siècle: 38 mètres de diamètre
Dimensions du cylindre d’Ando: 9 mètres de haut, 29 mètres de diamètre
Hauteur de la coupole de Bélanger et Hittorff: 35 mètres
Auditorium: 300 places
Foyer: 700 m²
 
Mais c'est sans compter le talent de l'architecte nippon Tadao Tando, signataire de la galaxie Pinault à Venise (Palazzo Grassi et de la Pointe de la Douane et le Teatrino) qui résume ainsi sa démarche :
“La Bourse de Commerce dispose d'un plan circulaire et se distingue par une rotonde emblématique. Un cylindre en béton, de neuf mètres de haut et trente mètres de diamètre, y sera inséré afin de réorganiser les volumes. Ce geste donnera naissance à un espace d'exposition principal sous la coupole, doté d'une force centripète menant à un auditorium et à un foyer aménagés en sous-sol”. L'idée étant de rester dans la continuité historique de ce bâtiment de l'époque des Halles classé et protégé, tout en regardant vers l'avenir.
En plus d'accrochages dédiés aux œuvres de la collection Pinault, cartes blanches, commandes spécifiques in situ sont prévues offrant tout au long de l'année une programme culturelle riche et à vertu pédagogique.
Le budget total des travaux lancés dès juin 2017 pour une durée de 18 mois est de l'ordre de 108 millions d'euros, entièrement financés par la famille Pinault qui reversera à la Ville de Paris 7,5 millions d'euros au cours des deux premières années, puis 60.000 par an pendant les 48 ans du bail administratif emphytéotique, auxquels s'ajoutera une part variable proportionnelle au chiffre d'affaires du nouveau centre. Anne Hidalgo s'est réjouit de la générosité d'un tel mécénat.
 
Enfin Paris pour François Pinault qui tourne le dos au triste épisode de l'Ile Seguin pour vivre un nouveau et captivant volet de son aventure culturelle. La Bourse de Commerce occupera une place décisive dans le dispositif originel vénitien.
 
Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de voir la maquette de Tadeo Ando, elle sera intégrée à l'exposition Architectures japonaises à Paris, 1867-2017 au Pavillon de l'Arsenal (ouverture le 28 juin).
 
 
 
 
 

 

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Sursaut citoyen au Musée national de l’histoire et de l’immigration, gratuit le 7 mai...

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©Alain Fleischer, Musée de l'immigration, Galerie Lumière des Roses, Giulia Andreani.
©Alain Fleischer, Musée de l'immigration, Galerie Lumière des Roses, Giulia Andreani.
©Alain Fleischer, Musée de l'immigration, Galerie Lumière des Roses, Giulia Andreani.
©Alain Fleischer, Musée de l'immigration, Galerie Lumière des Roses, Giulia Andreani.
©Alain Fleischer, Musée de l'immigration, Galerie Lumière des Roses, Giulia Andreani.
©Alain Fleischer, Musée de l'immigration, Galerie Lumière des Roses, Giulia Andreani.
©Alain Fleischer, Musée de l'immigration, Galerie Lumière des Roses, Giulia Andreani.

©Alain Fleischer, Musée de l'immigration, Galerie Lumière des Roses, Giulia Andreani.

Avant ou après le vote, pourquoi ne pas prolonger la réflexion autour de la formidable exposition Ciao Italia ! du Musée National de l'Histoire de l'Immigration qui invite à la tolérance et à revisiter l'histoire de ces immigrés italiens arrivés en France dès 1860.

Au delà des éternels clichés sur le maçon portugais, le plombier polonais, le concierge ibérique ou le tailleur italien que ces immigrés ont du endurer à leur arrivée sur notre sol, leur intégration parfois douloureuse a eu un impact profond et bénéfique sur toute la société française. C’est en tous cas le message tendu par cette formidable exposition du Musée de la Porte Dorée qui nous invite à dépasser nos préjugés, selon sa ligne directrice de départ.
Ciao Italia !, un titre cinématographique choisi par Dominique Païni, commissaire de l’événement, pour dire ce que doivent de nombreux secteurs économiques à ces travailleurs qui occupent d’abord de petits métiers ambulants pour se diriger ensuite vers les commerces, l’artisanat ou les usines, la France manquant de bras suite à la révolution industrielle. Mais il y a un domaine tout aussi important qui est marqué de cette italianité, la vie culturelle. Gastronomie, spectacles, design automobile (la saga Bugatti, Fiat) et les arts avec des interprètes comme Leonetto Cappiello, Alberto Magnelli, Leonardo Cremonini (affichiste de génie), cinéma avec, le producteur Cino del Duca ou les acteurs Yves Montand, Lino Ventura, sans oublier Fellini bien sûr et sa Dolce Vita.

Des personnalités qui ont fait la France autour d’un panorama d’une grande ampleur de quelques 400 documents encore jamais exposés. Une ponctuation contemporaine est imaginée par plusieurs galeries représentées, dont Galeria Continua et l'artiste vénitienne vivant en France Giulia Andreani à qui le musée a passé une commande spéciale.

 

Catalogue : Co-édition du Musée national de l’histoire de l’immigration et des Editions de La Martinière, 192 pages, mars 2017, ISBN : 978-2-7324-8081-7, 25 € 

 

INFORMATIONS PRATIQUES
Ciao Italia !
Un siècle d’immigration et de culture italiennes en France (1860-1960)
Du 28 mars au 10 septembre 2017
Commissaires : Dominique Païni, Isabelle Renard et Stéphane Mourlane

La programmation autour de l'exposition : cinéma, conférences, ateliers, musique…

Prolongez la visite avec l'émouvante Galerie des dons, parsemée aussi d'œuvres plus contemporaines signées Barthélémy Toguo, Denis Darzacq, Thomas Mailander, Mathieu Pernot qui partagent leur vision de l”exil et du déracinement.

Musée National De L’histoire De L’immigration

Horaires d'ouverture :

du mardi au vendredi de 10h à 17h30. Samedi et dimanche de 10h à 19h.

 

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