Tursic & Mille, Burning House, 2006
Collection Antoine de Galbert, Paris Photo : Etienne Pottier
Une nouvelle saison très enthousiasmante avec trois expositions d’envergure internationale que nous avait dévoilées en avant-première Matthieu Lelièvre, Responsable du serive collection, dans un interview en septembre 2013 (lien vers) lors de ma visite au macLyon.
Sylvie Selig, River of no return
Tout d’abord le macLyon réserve tout le 1er étage à l’exposition muséale de l’artiste Sylvie Selig révélée lors de la dernière Biennale de Lyon. Une œuvre participative que le public a pu découvrir au fur et à mesure de ses dons. L’immense œuvre River of no Return sera ainsi dévoilée pour la toute première fois. Comme le souligne Isabelle Bertolotti directrice du musée et commissaire, le macLYON a pris le pari un peu fou, avec l’artiste, de déplier la toile dans sa totalité, de la suspendre et de la faire serpenter dans l’espace au gré de l’histoire, laissant au public la possibilité de découvrir l’œuvre à son propre rythme, voire de revenir en arrière pour mieux goûter les richesses qui la composent. Comme dans un interminable plan séquence, les protagonistes prennent la place de guides sur la rivière qui serpente librement à travers l’histoire de l’art du XXe siècle. Au lecteur et à la lectrice de se laisser porter par le récit et de reconnaître les 140 allusions aux artistes, peintres, sculpteur·rices, designers, architectes, qui apparaissent dans cette impressionnante odyssée contemporaine.
Sylvie Selig dans son atelier 2012 – © Brigitte Bouillot
Sylvie Selig est représentée par la galerie mor-charpentier (Paris) qui lui consacre actuellement une eposition intitulée « Forever sailing around my mind ».
Forever Sailing Around My Mind – mor charpentier (mor-charpentier.com)
Désordres, Extraits de la Collection Antoine de Galbert
Pensée en étroite collaboration avec Antoine de Galbert, l’exposition au macLYON rassemble plus de 200 œuvres, montrant ainsi la richesse et la singularité de sa collection. Dans un désordre assumé, mais jamais complètement maîtrisé, l’exposition pose un regard sur les préoccupations, les errances, les luttes, les utopies, la violence et les rêves du monde, au fil d’un parcours divisé en une dizaine de salles sur l’ensemble du 2e étage du musée.
Dans le prolongement de Une histoire de famille, Collection(s) Robelin, première exposition au macLYON dédiée à une collection particulière.
Lubaina Himid, Have Courage in the Crisis Set Yourself Free, 2016
Acrylique sur papier | Acrylic on Paper 102 x 72 cm Collection British Council
Courtesy de l’artiste et Hollybush Gardens.
Friend in Love and War – L’Éloge des meilleur·es ennemi·es
Malgré le contexte post-Brexit, l’exposition s’intéresse aux amitiés diplomatiques et à la manière dont les deux capitales régionales Lyon et Birmingham, villes jumelées et les institutions culturelles peuvent créer de nouvelles façons de faire. Le projet s’inscrit également avec les liens privilégiés entre l’ancien directeur de la Ikon Gallery Jonathan Watkins et le macLyon comme nous le précisait Matthieu Lelièvre. De plus Mélanie Pocock, directrice artistique de la galerie avait été invitée avec d’autres commissaires pour l’exposition Jeune création internationale à l’IAC lors de la dernière Biennale. Liens affectifs, souvenirs d’enfance, admiration commune, rôle de soutien, vision du monde partagée sont autant de thématiques qui traversent les propositions des artistes réunis.
Infos pratiques :
Sylvie Selig, River of no return
Désordres, Extraits de la collection Antoine de Galbert
Friends in Love and War
Du 8 mars au 7 juillet 2024
Musée d’art contemporain
Cité internationale
81 quai Charles de Gaulle 69006 Lyon