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Matisse, Miro, Léger, Duchamp, l'Op Art, mais aussi Antonioni, la peinture et ses limites repoussées, l'intrusion du numérique, le monde des écrans, un état d'apesanteur souvent. Isabelle Champion Métadier à la suite d'un nouveau don au musée des Beaux Arts de Tours, confronte la luxuriante série “Fragments” réalisée dans une villa du sud de la France en 1990 “Au cap Brun”, avec celles plus récentes “Disconnected” et “Transit” à partir des nouvelles technologies.
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Des manipulations effectuées dans le sillage de Pollock qu'elle admire depuis New York où elle vit. Elle réemploie à l'infini une grammaire de formes et de motifs retravaillés sur ordinateur qu'elle mêle à des câbles et des lignes de fuite. Autant d'objets en lévitation qui à force d'être familiers en deviennent fluides et instables. Un nouveau paysage visuel où l'on oscille sans cesse entre l'aléatoire et l'organisé, le vide et le plat, le sensuel de l'intellect.
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Née à Tours qu'elle quitte pour étudier aux Beaux Arts de Paris, elle se partage entre la capitale et New York. Elle montre un réel attachement à sa région et le prouve une fois encore.
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Catalogue 2018 co-édition Silvana editoriale ; Musée des Beaux-Arts
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Infos pratiques :
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Champion Métadier
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Fragments/Transits/Disconnected
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jusqu'au 25 février
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Musée des Beaux Arts
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