L’exposition CACTUS au Nouveau Musée National de Monaco, entre science, art et politique. Interview Laurent Le Bon, co-commissaire 

Vue de l’exposition « CACTUS » Nouveau Musée National de Monaco – Villa Sauber Crédit photo Nouveau Musée National de Monaco / Andrea Rossetti, 2025

Bizarres, résistants, aussi fascinants que contradictoires, les cactus (membres de la famille des Cactacées) n’ont cessé d’intriguer explorateurs, scientifiques, collectionneurs et artistes depuis leur découverte par Christophe Colomb sur le continent américain. Adaptés aux environnements les plus arides, ces plantes succulentes comptent aujourd’hui plus de 1400 espèces, ayant colonisé des zones désertiques du globe avec une résilience peu commune. 

Au-delà de leur intérêt botanique et géologique, les cactus portent une dimension symbolique forte, notamment en raison de la mescaline qu’ils contiennent pour certains, aux propriétés psychédéliques. Une ambivalence qui contribue à leur statut quasi mythologique dans l’imaginaire collectif.

C’est cette richesse, à la croisée de la science, de l’esthétique et du politique, que met en lumière CACTUS, une exposition inédite présentée au Nouveau Musée National de Monaco (NMNM), sous l’impulsion de son directeur Björn Dahlström. Commissariée par Laurent Le Bon, président du Centre Pompidou, et Marc Jeanson, botaniste et ingénieur agronome, cette manifestation s’inscrit dans le prolongement d’une première occurrence remarquée au musée Yves Saint Laurent de Marrakech.

CACTUS trouve dans les espaces élégants de la villa Sauber et ses jardins un cadre méditerranéen propice à l’exploration d’enjeux contemporains, où la plante devient métaphore de la frontière, de la résilience, mais aussi de la fragilité : menacés par les pandémies, les espèces invasives ou les excès du tourisme mondialisé, les cactus incarnent les tensions d’un monde en mutation.

Déjà complices lors de l’exposition « Jardins » au Grand Palais en 2017, Laurent Le Bon et Marc Jeanson poursuivent ici une réflexion pluridisciplinaire sur l’écosystème de l’art : ses lieux, ses collectionneurs, ses récits. Loin d’un accrochage classique, CACTUS propose un parcours décloisonné, où se croisent démarches scientifiques, productions artistiques et interrogations écologiques.

Laurent Le Bon revient sur les choix curatoriaux qui ont guidé cette aventure hors-norme, à l’heure où le Centre Pompidou dévoile simultanément au Grimaldi Forum l’exposition « Couleurs ! », rassemblant des chefs-d’œuvre de ses collections, autre évènement majeur de cette semaine de l’art monégasque. 

Marie de la Fresnaye. Quel est le contexte de cet ambitieux projet, CACTUS 

Laurent Le Bon. CACTUS est né dans le prolongement de l’exposition Jardins que j’ai co-commissariée avec Marc Jeanson au Grand Palais en 2017. On y explorait déjà ce dialogue, parfois presque paradoxal, entre l’histoire naturelle et l’histoire culturelle à travers le prisme du jardin. Ce croisement entre art et sciences, entre esthétique et botanique, nous avait beaucoup stimulés, même si la notion même d’exposition entrait parfois en tension avec un sujet aussi vivant et organique.

Une première déclinaison de cette réflexion a vu le jour au musée Yves Saint Laurent de Marrakech, comme une sorte de graine semée. Et puis Björn Dahlström, directeur du Nouveau Musée National de Monaco, nous a proposé d’aller plus loin, de déployer le projet à une tout autre échelle. C’était une évidence : Monaco est en quelque sorte une terre d’accueil du cactus. Son Jardin Exotique, joyau perché à flanc de falaise est l’un des conservatoires les plus remarquables d’Europe de cette plante fascinante.

À partir de là, nous avons imaginé une narration articulée autour d’une dizaine de salles, avec deux grands axes : l’un davantage tourné vers le naturel, l’autre vers l’artificiel. Mais ces frontières restent poreuses. Le cactus, par sa forme, sa symbolique, son histoire, est devenu une figure singulière dans l’art du XXe siècle, presque une métaphore de notre époque, entre résilience, identité, frontières et déplacements et tensions politiques.

Vue de l’exposition « CACTUS » Nouveau Musée National de Monaco – Villa Sauber Crédit photo Nouveau Musée National de Monaco / Andrea Rossetti, 2025

MdF. Certains parallèles se dessinent entre l’histoire de la cactophilie, (amateurs de cactus) et celle des collectionneurs d’art, est-ce l’un des fils rouges de l’exposition ? 

LLB. Absolument. C’est même l’un des ressorts fondamentaux du projet. CACTUS est plus qu’une simple exposition thématique : c’est une réflexion élargie sur ce que signifie collectionner, conserver, exposer, que ce soit une œuvre d’art ou une plante rare. Le monde des amateurs de cactus, les ‘cactophiles’, développe une logique quasi muséale : goût de la série, obsession taxinomique, passion de la rareté, parfois même de la mise en scène.

Le travail de l’artiste Yann Sérandour illustre très bien cette idée, notamment avec sa série Cactus Cuttings, où il détourne un meuble design pour en faire une sorte de vitrine de collectionneur végétal. Ce geste à la fois poétique et critique nous a permis de questionner les logiques d’accumulation, de fétichisation, et plus largement la manière dont on construit un savoir ou une esthétique à partir d’un objet vivant.

C’était aussi une manière de réhabiliter cette plante longtemps considérée comme marginale ou décorative. Or, quand on observe combien elle a fasciné des artistes aussi différents que Max Beckmann, David Hockney, Wolfgang Tillmans ou John Cage, on se rend compte de son pouvoir de résonance. Là où certains voyaient une curiosité botanique, d’autres ont vu une forme, un symbole, un langage. C’est tout cela que l’exposition tente de révéler.

MdF. Pourquoi avoir choisi le « Sunrise Cactus » de Paul Smith pour l’affiche de l’exposition ?


LLB. Le « Sunrise Cactus » de Paul Smith pour la maison de design Gufram est une image parfaite pour représenter CACTUS. C’est une collaboration exceptionnelle qui mêle l’univers très coloré et joyeux de Paul Smith à une pièce iconique du design italien, le porte-manteau sculptural imaginé en 1972 par les architectes Guido Drocco et Franco Mello.

Ce porte-manteau, inspiré par la silhouette singulière du cactus, est devenu un véritable objet culte, symbole d’un design ludique et décalé. Il incarne aussi une philosophie positive, résumée par la maxime de Paul Smith : « chaque jour est un nouveau départ » , un message en parfaite résonance avec la symbolique de résilience et de renouveau que porte cette plante.

Vue de l’exposition « CACTUS » Nouveau Musée National de Monaco – Villa Sauber Crédit photo Nouveau Musée National de Monaco / Andrea Rossetti, 2025

MdF. L’exposition assume une approche transdisciplinaire, mêlant photographie, sculpture, vidéo… Était-ce un choix délibéré ?


LLB. Oui, très clairement. Nous avons voulu que CACTUS soit une exposition résolument pluridisciplinaire, qui reflète la diversité des regards portés sur cette plante singulière. Le cactus n’est pas un sujet que l’on peut enfermer dans un médium ou une lecture unique. C’est pourquoi nous avons intégré de nombreuses formes artistiques : des projections vidéodes films documentaires, des diaporamas d’archives, mais aussi bien sûr de la photographie, omniprésente dans le parcours.

La sculpture y occupe également une place importante, avec des œuvres de Brancusi ou de Julio González, qui dialoguent avec la verticalité, la densité et l’étrangeté formelle du cactus. Et vraisemblablement aussi chez Alberto Giacometti et son frère Diego, autour de certains projets de mobilier.

Cette richesse formelle permet à l’exposition de dépasser les classifications habituelles. 

Vue de l’exposition « CACTUS » Nouveau Musée National de Monaco – Villa Sauber Crédit photo Nouveau Musée National de Monaco / Andrea Rossetti, 2025

MdF. Vous avez évoqué la possibilité d’une autre exposition, cette fois centrée sur les liens entre cactus et photographie. Pourriez-vous nous en dire plus ?

LLB. Effectivement, c’est une piste qui, à elle seule, pourrait donner lieu à une exposition entière. Le cactus traverse l’histoire de la photographie avec une étonnante constance, depuis ses débuts au XIXe siècle jusqu’à la scène contemporaine. On pourrait construire un véritable récit visuel, en commençant par les premières études botaniques photographiées, pour arriver aux œuvres de Wolfgang Tillmans, qui poursuit aujourd’hui cette fascination alors qu’il bénéficie d’une exposition en nos murs. 

Entre-temps, on retrouve cette plante dans les œuvres de la Nouvelle Objectivité, mais aussi chez Man Ray, Florence Henri, Robert Doisneau, Brassaï, Henri Cartier-Bresson, ou encore Bernard Plossu, dont une photographie est d’ailleurs présentée dans la salle où nous nous trouvons. Ce qui est frappant, c’est que cet intérêt n’est jamais purement décoratif ou anecdotique. Le cactus devient chez eux un objet d’étude, une forme autonome, presque une sculpture naturelle, que la photographie vient révéler sous toutes ses facettes : lignes, textures, lumières, rythmes.

Il y a là une véritable obsession visuelle, presque fétichiste parfois, pour cette figure ambiguë, à la fois végétale, architecturale, solitaire et résiliente. 

Vue de l’exposition « CACTUS » Nouveau Musée National de Monaco – Villa Sauber Crédit photo Nouveau Musée National de Monaco / Andrea Rossetti, 2025

MdF. L’exposition confronte également deux approches sculpturales très différentes autour du cactus, avec les œuvres de Katinka Bock et Martin Creed. Que révèle ce dialogue ?


LLB. Il s’agit effectivement d’un face-à-face particulièrement fort dans le parcours, entre deux artistes contemporains qui abordent le motif du cactus de manière radicalement différente, mais tout aussi pertinente. D’un côté, Martin Creed, avec Work No. 960, propose une répétition quasi musicale de formes verticales, proches de colonnes, qui évoquent des cactus en pot alors que ce sont en fait de vrais cactus. Le protocole est rigoureux, quasi mathématique, mais derrière cette apparente simplicité, il y a une réflexion très profonde sur la modularitéla sérialité, la perception.

En face, Katinka Bock, avec Smog, prend le contre-pied : elle travaille à partir de vrais cactus, qu’elle fige dans le bronze selon la technique de la cire perdue. Le résultat est saisissant : chaque plante devient une sculpture unique, une empreinte fossile du vivant, où chaque épine, chaque irrégularité de l’épiderme est conservée. Là où Creed joue sur l’abstraction et la répétition, Bock s’attache au détail, au tracé fragile du temps sur la matière.

Vue de l’exposition « CACTUS » Nouveau Musée National de Monaco – Villa Sauber Crédit photo Nouveau Musée National de Monaco / Andrea Rossetti, 2025

MdF. L’une des salles évoque un cabinet de curiosités. Pourquoi ce choix muséographique au sein de l’exposition ?

LLB. Cette salle fonctionne presque comme un clin d’œil, mais aussi comme une réflexion en creux sur ce que représente un musée aujourd’hui. On y convoque les grandes figures historiques de l’espace muséal : le cabinet de curiosités, le cube blanc de l’art contemporain, ou encore la black box du cinéma ou de l’installation immersive. Ici, c’est bien le cabinet de curiosités qui domine, avec une scénographie volontairement inspirée des muséums d’histoire naturelle, comme échappée d’un autre temps.

On y découvre des squelettes de cactus, ces structures ligneuses internes qui, sortis de leur contexte scientifique, acquièrent une tout autre valeur plastique, presque duchampienne dans leur étrangeté formelle. Ce changement de statut, on le doit aussi à un métier peu connu : celui de monteur en muséologie. Ce sont celles et ceux qui, avec une délicatesse presque magique, parviennent à faire tenir ces fragments végétaux, souvent très fragiles, sur de fines tiges métalliques, en révélant leur beauté géométrique.

La diversité de ces formes, leur rigueur presque architecturale, continue à fasciner, et elle est précieusement documentée dans les herbiers que nous présentons également, en provenance du Muséum de Montpellier et du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. Il s’agit donc à la fois d’un hommage aux sciences naturelles, d’un jeu d’échelle entre art et science, et d’un rappel sur la manière dont les musées construisent ou déconstruisent le regard.

Vue de l’exposition « CACTUS » Nouveau Musée National de Monaco – Villa Sauber Crédit photo Nouveau Musée National de Monaco / Andrea Rossetti, 2025

MdF. L’installation d’Ali Cherri, The Prickle Pear Garden, occupe une place particulière dans l’exposition. Pourquoi ce choix ?


LLB. C’est une œuvre très forte, et c’est d’ailleurs la première fois qu’elle est exposée. Ali Cherri a travaillé autour du figuier de Barbarie, une espèce de cactus emblématique qui, comme tant d’autres, est aujourd’hui menacée par des maladies, des ravageurs, et plus largement par les bouleversements environnementaux.

Son installation, The Prickle Pear Garden, est à la fois écologique et politique. Il y présente des raquettes de cactus décharnées, piégées dans la résine comme des fossiles modernes. Ces fragments végétaux deviennent les reliques d’un monde en péril, figés dans une matière artificielle qui empêche toute régénération. L’œuvre parle d’extinction, de déracinement, mais aussi de mémoire.

Au-delà de sa beauté plastique, il y a une dimension profondément allégorique dans cette installation. Elle dit quelque chose d’un monde fragmenté, fragilisé, où la nature se trouve de plus en plus contrainte, altérée, mise à distance. 

Vue de l’exposition « CACTUS » Nouveau Musée National de Monaco – Villa Sauber Crédit photo Nouveau Musée National de Monaco / Andrea Rossetti, 2025

MdF. L’œuvre de Shimabuku, Eriger, fait écho à l’histoire du musée. Comment s’intègre-t-elle dans le parcours de l’exposition ?


LLB. Eriger de Shimabuku est une pièce très symbolique, qui s’inscrit dans une continuité avec l’histoire du musée et de ses expositions. L’artiste avait déjà été accueilli à la Villa Paloma en 2021 avec La Sirène de 165 mètres et autres histoires, et cette nouvelle installation prolonge son travail autour de la mémoire, du paysage et de la résilience.

Comme l’a rappelé Marc Jeanson lors de la visite, Shimabuku est parti d’éléments récupérés à la suite de la destruction d’une villa monégasque de la fin du XIXe siècle. Il a choisi d’en faire persister le souvenir à travers une installation discrète mais puissante, où la verticalité des matériaux et la présence du cactus deviennent des métaphores d’une résistance tranquille, face au temps et aux bouleversements.

Le cactus ici n’est pas simplement une plante, mais une figure de réinvention, comme le soulignait Marc Jeanson lors de notre présentation. Il incarne cette capacité à se fragmenter, à se fractionner, puis à renaître, à se réenraciner dans un monde qui change, qui s’effondre parfois, mais où quelque chose persiste. Cette œuvre dialogue avec l’artiste Latifa Echakhch, exposée à la Villa Sauber en 2018. Dans Le Jardin mécanique, elle avait imaginé une installation autour de l’invention de Monte-Carlo, de son opéra et de ses jardins luxuriants, une autre façon d’explorer le lien entre nature, fiction et territoire.

Vue de l’exposition « CACTUS » Nouveau Musée National de Monaco – Villa Sauber Crédit photo Nouveau Musée National de Monaco / Andrea Rossetti, 2025

MdF. David Hockney fait une apparition pleine d’humour dans l’exposition. Comment s’inscrit ce cactus dans son œuvre ?


LLB. Effectivement, la présence de David Hockney dans le parcours apporte une touche légère et malicieuse. Ce cactus s’inscrit dans sa période post-Pop, où il explore des formes et des couleurs avec une grande liberté. On retrouve chez lui cette capacité à revisiter des motifs familiers sous un prisme nouveau, ici, le cactus prend la place inattendue, loin des célèbres pommiers normands qui ont marqué son travail récent sur iPad.

Vue de l’exposition « CACTUS » Nouveau Musée National de Monaco – Villa Sauber Crédit photo Nouveau Musée National de Monaco / Andrea Rossetti, 2025

MdF. L’exposition s’étend aussi à l’extérieur avec des œuvres comme celles de Ghada Amer et Philippe Chancel. Pouvez-vous nous en dire plus ?


LLB. Oui, l’exposition ne se limite pas à l’intérieur des murs, elle s’ouvre aussi aux jardins, notamment avec une œuvre spectaculaire de Ghada Amer, Cactus Painting. Il s’agit de la réactivation d’une installation qu’elle avait conçue pour le Centre de Création Contemporaine Olivier Debré (CCC OD) à Tours. Cette œuvre, qui prend la forme d’un tapis dans le jardin de la Villa Sauber, propose une réflexion piquante et très engagée sur la domination masculine dans le monde de l’art abstrait américain d’après-guerre, tout en questionnant certains stéréotypes.

Par ailleurs, Philippe Chancel a réalisé une enquête photographique sur les jardins de la Riviera, une commande que je trouve particulièrement réussie. Ses images capturent avec sensibilité les ambiances, les paysages et les mutations de ces espaces qui incarnent aussi à leur manière la relation complexe entre nature, culture et patrimoine dans cette région.

Ces prolongements extérieurs agrémentés par différents cactus du Jardin Botanique, offrent aux visiteurs une expérience plus immersive et un dialogue direct avec l’environnement méditerranéen, terre d’élection et de pollinisation naturelle de nombreux cactus. 

CACTUS, Liste des artistes :

Kaïs Aïouch & Chahine Fellahi, Ghada Amer, Ziad Antar, Aurel Bauh, Max Beckmann, Katinka Bock, Bernard Boutet de Monvel, Constantin Brancusi, Brassaï, Maurizio Cattelan & Pierpaolo Ferrari, Philippe Chancel, Julian Charrière, Ali Cherri, Étienne Clerissi, Barbara Crane, Martin Creed, Léon Diguet, Robert Doisneau, Guido Drocco & Franco Mello avec Paul Smith, Latifa Echakhch, Sergueï Eisenstein, Ger van Elk, Emeric Feher, Alain Fleischer, Henri Foucault, Jean-François Fourtou, Michel François, Francesca Gabbiani & Eddie Ruscha, Maurizio Galante & Tal Lancman, Flor Garduño, Chris Garofalo, Lina Ghotmeh, Domenico Gnoli, Julio González, Florence Henri, Nathanaëlle Herbelin, David Hockney, Larry Jordan, Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize, René Lalique, Romain Laprade, Fernand Léger, Jochen Lempert, Eli Lotar, Man Ray, Hilton McConnico, Mathurin Méheut, Cristina de Middel, Richard Laurence Misrach, Serge Mouille, Stéphane Passet, Michelangelo Pistoletto, Bernard Plossu, Albert Renger-Patzsch, Pierre-Joseph Redouté, Ed Ruscha, Yann Sérandour, Shimabuku, Louis de Sigaldi, Philippe Starck, Simon Starling, Johannes Steidl, André Steiner, Wolfgang Tillmans, Henri Tracol, Oriol Vilanova, Yannick Vu, Ossip Zadkine, Ding Zhang, Willy Zielke…

Catalogue Cactus éditions NMNM/Flammarion, 224 pages, prix 39,99 euros

(Disponible à la librairie-boutique de la Villa Sauber)

En complément de votre visite, découvrir :

Couleurs !

Chefs-d’œuvre du Centre Pompidou 

Grimaldi Forum

https://www.grimaldiforum.com/fr/agenda-manifestations-monaco/exposition-couleurs-chefs-d-oeuvre-du-centre-pompidou

Interview Didier Ottinger, commissaire, directeur adjoint Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, à suivre.

Infos pratiques :

CACTUS,

Jusqu’au 11 janvier 2026

Nouveau Musée National de Monaco, 

Villa Sauber

17, av. Princesse Grace

Horaires

Ouvert tous les jours en périodes d’exposition. 10h – 18h.

Horaires d’été (juillet et août): 11h – 19h.

Tarifs

Adultes : Billet NMNM (Villa Paloma + Villa Sauber) : 6€

Gratuit pour les moins de 26 ans, étudiants, groupes scolaires et groupes d’enfants…

https://www.nmnm.mc/expositions/cactus

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« Les années folles de Coco Chanel » à la Villa Paloma

https://www.nmnm.mc/expositions