Le Top 10 des plus belles expos !

Entre la BNF –site Richelieu- métamorphosée, Munch au musée d’Orsay, Kokoschka, Patti Smith, Frida Kahlo, Henri Cartier Bresson et Martin Parr, les espions à la Cinémathèque, la science-fiction au Centre Pompidou-Metz… la programmation de cet automne nous redonne de l’élan alors que l’exercice de la rentrée parisienne tourne déjà à la déprime !

Morceaux choisis pour faire le plein de pep’s, dans l’ordre et le désordre :

Edvard Munch. Un poème de vie, d’amour et de mort, musée d’Orsay (20 sept-22 janvier 2023)

En partenariat avec le musée Munch d’Oslo, l’exposition présente une centaine d’œuvres, peintures, mais aussi dessins, estampes ou encore blocs gravés, rendant compte de la diversité de sa pratique. Cette présentation d’ampleur, à la dimension rétrospective, embrassera l’ensemble de la carrière de l’artiste

https://www.musee-orsay.fr/

Venise Révélée– Grand Palais immersif (21 septembre-19 février 2023)

L’invention de Venise tient du miracle.
Miracle d’ingénierie, d’architecture et miracle artistique, cette ville incomparable, construite de toutes pièces sur une lagune, lutte depuis plusieurs siècles contre la mer qui fait aussi sa richesse. Percer ses mystères, découvrir ses trésors, mesurer l’étendue de sa splendeur: c’est ce que permet Venise Révélée, au moyen d’images inédites et surprenantes, de projections géantes et immersives et de dispositifs interactifs ludiques et innovants. 

Le Grand Palais Immersif s’installe à Paris dans le 12e (Métro Bastille) 

https://www.grandpalais.fr/

Frida Kahlo, au-delà des apparences (15 sept-5 mars)

Si l’on peut parler d’une « Fridamania » que les fans se rassurent, ils peuvent assouvir leur passion car pour la première fois en France et en étroite collaboration avec le Museo Frida Kahlo, l’exposition rassemble plus de 200 objets provenant de la Casa Azul, la maison où Frida est née et a grandi : vêtements, correspondances, accessoires, cosmétiques, médicaments, prothèses médicales… Ces effets personnels ont été mis sous scellés au décès de l’artiste, en 1954, par son mari le peintre muraliste mexicain Diego Rivera, et ont été redécouverts cinquante ans plus tard, en 2004.

https://www.palaisgalliera.paris.fr/fr

Füssli, entre rêve et fantastique, musée Jacquemart-André (16 septembre- 23 janvier)

Des sujets shakespeariens aux représentations du rêve, du cauchemar et des apparitions, en passant par les illustrations mythologiques et bibliques, Füssli développe une nouvelle esthétique qui oscille entre rêve et fantastique.

https://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/

Face au soleil, un astre dans les arts, Musée Marmottan-Monet (21 septembre-29 janvier)

En 2022, le musée Marmottan Monet, en collaboration avec le Museum Barberini, célèbrent les 150 ans, Impression, soleil levant et lui rendent hommage à travers l’exposition « Face au Soleil, un astre dans les arts »

Miroir du monde –Chefs d’œuvre du Cabinet de Dresde, Musée du Luxembourg (14 septembre- 15 janvier)

L’exposition du Musée du Luxembourg réunit une centaine d’œuvres et objets exceptionnels collectés entre le XVIe et le XVIIIe siècle par les puissants Princes électeurs de Saxe. Dans la période marquée par la lutte pour le pouvoir impérial entre les Électorats du Saint Empire romain germanique et les cours européennes, cette collection éclatante de richesse montre le pouvoir politique du Prince électeur. Composée d’objets d’art, d’instruments et de livres scientifiques, de matériaux naturels et d’objets ethnographiques, la Kunstkammer ou « cabinet d’art » fut la première collection d’Europe à ouvrir ses portes au grand public qui la considérait comme un lieu de savoir et d’éducation.

https://museeduluxembourg.fr/

Parisiennes citoyennes ! Musée Carnavalet (28 septembre- 29 janvier)

Dans un Musée Carnavalet entièrement transformé, les « Parisiennes citoyennes » ont mille et un visages au service d’innombrables causes, dans une capitale qui crée l’événement, fabrique des icônes et rend possible les avant-gardes et les combats collectifs. Peintures, sculptures, photographies, films, archives, affiches, manuscrits, ou autres objets militants voire insolites, rendent compte de la diversité des combats et des modes de revendications.

Parisiennes citoyennes ! | Carnavalet

« Réconciliation » Henri Cartier Bresson avec Martin Parr (8 novembre – 12 février)

Une petite révolution à l’occasion de la nomination de Clément Chéroux, nouveau directeur de la Fondation Cartier Bresson et de l’ouverture du Tube, extension du bâtiment

Cette exposition réconcilie les deux photographes, qu’un « gouffre » sépare comme Martin Parr le qualifie lui-même, à travers leurs regards, à trois époques différentes, sur la société du Nord de l’Angleterre au travail comme lors de ses loisirs. Si les deux photographes affichent ouvertement leurs différends artistiques, une récente découverte les nuancent. En 2021, la Cinémathèque française exhume un film réalisé au banc-titre, avec les photographies d’Henri Cartier-Bresson, par Douglas Hickox en 1962 pour la télévision britannique ITV/ABC. Dans Stop laughing – This is England (Cessez de rire, voici l’Angleterre), Cartier-Bresson y fait un portrait amusé des Anglais au travail et lors de leurs loisirs dans le Nord industriel du pays.

Gisèle Freund – Ce Sud si lointain à la Maison de l’Amérique latine (21 octobre – 7 janvier)

Photographe, sociologue, journaliste, Gisèle Freund, connue pour ses célèbres portraits, vit ses plus fortes expériences esthétiques en Terre de Feu au fil de reportages et rencontres. Ces images révèlent la place importante qu’a occupée l’Amérique latine dans la trajectoire de la photographe et mettent en lumière la constante capacité de Gisèle Freund à s’intéresser non seulement au portrait humain « je n’ai jamais cessé de vouloir comprendre ce qui se trouve derrière un visage » mais à « l’être humain et ce qui l’entoure », à son environnement et à sa condition.

Les choses– Une histoire de la nature morte, Musée du Louvre (12 octobre – 23 janvier)

Conçue par Laurence Bertrand Dorléac, « Les Choses » est une exposition d’auteur proposant une vision nouvelle d’un genre longtemps considéré comme mineur et dont l’intitulé en français n’est pas sans poser question : la nature morte. L’exposition revisite le genre de la nature morte, dans la perspective de cet éternel dialogue entre les artistes du passé et ceux du présent. À la faveur de l’attachement que nous leur portons, c’est aussi notre relation avec les biens matériels qui est racontée. Des haches préhistoriques au ready-made de Duchamp en passant par Chardin et Manet, toute l’histoire de l’art est revisitée.

https://www.louvre.fr/

Shocking ! les mondes surréalistes d’Elsa Schiaparelli au MAD (6 juillet-22 janvier)

Une femme qui fait de sa vie une œuvre, influenceuse avant l’heure qui impose l’étrange et le bizarre en règle de beauté. Visionnaire, elle ne cesse d’inspirer les créateurs contemporains.

https://madparis.fr/

Années 1980

Années 80 : Mode, design et graphisme

Des années Palace au clubbing berlinois, un vent de liberté qui souffle après l’élection de François Mitterrand jusqu’aux ravages du Sida, une relative insouciance et nostalgie aux côtés de créateurs de génie de Claude Montana à Thierry Mugler, Jean-Paul Gaultier, Etienne Daho, Jean-Paul Goude…

https://madparis.fr/Annees-80-

Formes vivantes, Sèvres Cité de la céramique ( 9 novembre – 7 mai)

Des décors naturalistes de Bernard Palissy aux céramiques biomédicales imprimées en 3D, l’existence d’un lien spécifique entre la céramique et le monde du vivant est mis en exergue par des oeuvres issues de collections patrimoniales, des créations contemporaines et des objets scientifiques.

Sèvres – Manufacture et Musée nationaux – Accueil (sevresciteceramique.fr)

Les tribulations d’Erwin Blumenfeld, Musée d’art et d’histoire du judaïsme (13 octobre – 5 mars)

Malgré un destin sans cesse contrarié par la guerre et les persécutions, cet artiste de l’avant-garde finit par triompher à New York.

À travers près de 180 photographies — dont des ensembles jamais exposés — et de nombreux documents, l’exposition « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 » met en lumière la période la plus féconde du photographe. Elle offre également des éclairages sur sa vision de l’art et sur sa vie personnelle pendant l’Occupation.

https://www.fondationshoah.org/

Renverser ses yeux – Autour de l’arte povera, Jeu de Paume + Bal Paris (11 oct. – 29 janvier)

Le projet de Diane Dufour, directrice du Bal voit le jour et c’est un évènement.

Pour la première fois, le Jeu de Paume et LE BAL présentent une exposition thématique commune autour de l’utilisation des médias – photographie, film, vidéo – par les artistes italiens des années 1960 et du début des années 1970.  Réponse italienne au Pop Art américain et contemporaine des travaux de la scène conceptuelle internationale, l’arte povera se voulait, selon les mots de Celant, un art simple, « une expression libre liée à la contingence, à l’événement, au présent », rapprochant l’art et la vie. Ces recherches sont, dans le même temps, profondément ancrées dans une culture et une histoire italiennes : en cela, elles aboutissent à la création de quelques-unes des œuvres les plus fécondes et les plus originales de la période, décloisonnant les genres et les disciplines.

Gérard Garouste, Rétrospective Centre Georges Pompidou (du 7 septembre au 2 janvier)

L’exposition des superlatifs orchestrée par Sophie Duplaix dans le sillage de Bernard Blistène en son temps.

Aux côtés de 120 tableaux majeurs, souvent de très grand format, l’exposition donne également une place à l’installation, à la sculpture et à l’œuvre graphique. Elle permet de saisir toute la richesse du parcours inclassable de Gérard Garouste, « l’intranquille », dont la vie sous le signe de l’étude mais aussi de la folie, et l’œuvre énigmatique, se nourrissent l’une l’autre en un dialogue saisissant.

https://www.centrepompidou.fr/

Black Indians de la Nouvelle-Orléans (du 4 octobre au 16 janvier)

Qui sont ces indiens ayant accueilli des esclaves fugitifs célébrés chaque année à l’occasion du Carnaval de la Nouvelle-Orléans ?

En marge de ce carnaval, ses chars et fanfares héritées de l’époque coloniale française, une tradition longtemps passée sous silence perdure depuis plus de 150 ans : les spectaculaires défilés de Black Indians, aux magnifiques costumes ornés de perles, sequins et plumes.

Popularisées par la série Treme de David Simon (HBO) dans les années 2010, ces parades constituent un puissant marqueur social et culturel pour les Africains-Américains de Louisiane. Portées par les percussions et les chants des Big Chiefs et Queens issus d’une quarantaine de « tribus », elles célèbrent la mémoire de deux peuples opprimés, amérindiens et descendants d’esclaves. 

https://m.quaibranly.fr/

Art Déco France-Amérique, Cité de l’architecture et du patrimoine (du 20 oct. au 6 mars)

Après l’exposition « 1925. Quand l’Art déco séduit le monde », présentée en 2013, cette nouvelle exposition propose de continuer l’exploration de la période Art déco en faisant le récit des échanges intellectuels et artistiques transatlantiques de la fin du 19ème siècle aux années 1930.

Art déco France – Amérique du Nord | Cité de l’architecture & du patrimoine (citedelarchitecture.fr)

Top Secret : cinéma et espionnage, La Cinémathèque (du 21 oct.au 21 mai)

L’épicentre des intrigues d’espionnage ne cesse d’être déplacé et reconfiguré, des villes divisées d’Europe (La Lettre du Kremlin, John Huston, 1970) au Moyen-Orient (la série du Bureau des légendes, créée par Eric Rochant), mettant aujourd’hui en avant des stratégies renouvelées du renseignement, caractéristiques du monde sécuritaire post 11-Septembre, dont l’impact sur la mise en scène génère de nouveaux codes, de nouveaux visages.

https://www.cinematheque.fr/exposition/

Oskar Kokoschka Musée d’Art Moderne ( 23 sept-12 fevrier )

Peintre, mais aussi écrivain, dramaturge et poète, Oskar Kokoschka apparaît comme un artiste engagé, porté par les bouleversements artistiques et intellectuels de la Vienne du début du XXe siècle. Par sa volonté d’exprimer l’intensité des états d’âmes de son époque, et un talent certain pour la provocation, il devient pour la critique l’enfant terrible de Vienne à partir de 1908 où, soutenu par Gustav Klimt et Adolf Loos, il inspire une nouvelle génération d’artistes, parmi lesquels Egon Schiele. Portraitiste de la société viennoise, Kokoschka parvient à mettre en lumière l’intériorité de ses modèles avec une efficacité inégalée (..)

https://www.mam.paris.fr/fr/

Régions – International :

William Morris à la Piscine (Roubaix),

Barbe à papa, CAPC (Bordeaux)

Lynette Yiadom-Boakye à la Tate Britain (Londres)

Lucian Freud à la National Gallery (Londres)

Joan Miro, l’essence des choses passées et présentes au BaM à Mons (Belgique)