Saison de la Lituanie en France : les temps forts !

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Assister à la carte blanche de Raimundas Malašauskas dans le cadre de EXTRA ! festival Centre Pompidou x le CWBP est une expérience déroutante et rafraichissante qui renvoie à la thématique générale choisie par la commissaire Virginija Vitkiene « Se voir en l’autre ». Entre happening, désordre et improvisation, gestes et œuvres sont activés sous l’oeil du commissaire qui avait mis juste avant sous hypnose au Centre Pompidou les participants du festival. Imagination débridée, voisinage global, diversité et identités sont les 3 thèmes de cette Saison Lituanienne. 

Les Dryades de Cosquer, photo JC Lett

J’ai eu un avant-goût à Marseille à la Traverse (Catherine Bastide) avec les Dryades de Cosquer, exposition des commissaires Roots to Routes réunissant les artistes : Lina Lapelytė (Lithuania), Morta Jonynaitė (Lithuania), Kristina Õllek (Estonia), Evy Jokhova (Estonia/Portugal), Daria Melnikova (Latvia), Nefeli Papadimouli (Greece/ France), Darius Dolatyari-Dolatdoust (France), Adéla Součková (Czech Republic). L’exposition met l’accent sur l’organisation matriarcale d’une société pacifique et l’adoration de la nature—célébrant la terre, le ciel et l’eau comme des forces vitales puissantes. Le programme comprend une exposition, une résidence d’artistes, ainsi qu’un programme public (projection, discussion, performance). Il met en avant des œuvres d’artistes contemporains baltes et internationaux influencés par l’héritage de la chercheuse américano-lituanienne Marija Gimbutas. Le titre est inspiré du plongeur Henri Casquer à l’origine de la découverte de la grotte préhistorique dans les calanques de Marseille, véritable sanctuaire d’art pariétal.

A Paris, double exposition au Centre Pompidou : de l’artiste Kazys Varnelis (1917-2010) et l’art contemporain en Lituanie (donation du Mo Museum). 

La Fondation Fiminco accueille le Musée national d’art de Lituanie ave une exposition collective d’œuvres de la collection et de travaux d’artistes lituaniens, qui révèle la réalité contrastée de la scène artistique lituanienne contemporaine. 

Les Frontières sont des animaux nocturnes / Sienos yra naktiniai gyvūnai est un projet coorganisé par le Palais de Tokyo à Paris, à KADIST Paris et le Centre d’art contemporain de Vilnius. Le projet tire son origine de l’agitation géopolitique actuelle causée par la guerre menée par la Russie en Ukraine et suit la multitude de ruptures et d’ondulations qu’elle provoque dans le temps et l’espace. Deux ans après le début de l’invasion, quelle normalité est encore possible dans la zone de conflit, alors que nous assistons à une répétition de l’histoire ? L’exposition met en lumière des événements méconnus survenus dans la région et qui, jusqu’à très récemment, ont été occultés par les discours du pouvoir. Dès lors que ces événements sont racontés, peuvent-ils remodeler les récits établis du passé et du présent ? L’exposition rassemble des artistes qui réfléchissent aux mécanismes de croyances et de langages porteurs de résilience. 

Eglė Budvytytė, De sang chaud et de terre (Warm Blooded and Earthbound), 2024 © Eglė Budvytytė

Frac Île-de-France

De sang chaud et de terre (Warm Blooded and Earthbound)
Eglė Budvytytė

Commissariat : Céline Poulin

La pratique d’Eglė Budvytytė, artiste lituanienne majeure de la scène internationale, s’étend aux chansons, à la poésie, aux vidéos et aux performances et explore le pouvoir de persuasion du collectif, la vulnérabilité de l’environnement comme des corps, et les relations entre ceux-ci. L’exposition est une exploration poétique de l’intimité entre la terre et le corps, librement inspirée des recherches sur les sociétés matrilinéaires à l’époque néolithique menées par l’archéologue lituanienne Marija Gimbutas.

Voix des femmes :

La représentation des femmes artistes lituaniennes du XXe–XXIe siècle par AWARE

qui accueille la chercheuse Inesa Brašiškė pour une résidence de recherche de deux mois à la Villa Vassilieff à Paris. La résidente s’intéressera à l’intersection de l’art et de l’archive dans les œuvres des artistes femmes lituaniennes de différentes générations pour faire surgir des récits restés à l’ombre. Elle présentera sa recherche lors d’un évènement de restitution en novembre et dans un article qui sera publié sur les sites d’AWARE et d’Echo Gone Wrong.

En régions 

  • Au Carré d’Art de Nîmes

Imaginer le futur

Aleksandra Kasuba (1923-2019)

Commissaire de l’exposition : Elona Lubytė

& The Softest Hard

Marija Olšauskaitė

Commissaire de l’exposition : Jean-Marc Prevost

  • La Lituanie, Pays invité d’honneur de la Biennale des imaginaires numériques 2024

Lieux : Aix-en-Provence, Marseille, Avignon, Istres et Arles

Photographie 

The Forms of things, the forms of skulls, forms of love

Photographie lituanienne à Paris Photo, une scène inédite.

L’exposition, conçue par Sonia Voss, met en regard trois générations de photographes issus des fonds de la BnF, des acquisitions récentes du Centre Pompidou et des œuvres contemporaines de la collection de l’Union des photographes de Lituanie. L’exposition est conçue en partenariat la BnF, le Mnam-Centre Pompidou, l’Union des photographes de Lituanie de Vilnius et de Kaunas avec le soutien de la Saison de la Lituanie en France et l’Institut français. La collection se situera au sein du Salon d’Honneur du Grand Palais.

Il faudrait citer le cinéma, la musique, la littérature, la gastronomie qui seront également au diapason !

Bonnes découvertes

12 septembre- 12 décembre 

https://saisonlituanie.com