Vernissage Eva Medin les Eaux nocturnes au CWB Cc. Art [ ] Collector
« Dans la continuité de mon travail de dessin, cette exposition est une exploration vers un nouveau médium, celui de la peinture, avec lequel je cherche à laisser émerger différentes fictions spéculatives comme des tentatives, par l’image, pour fabuler, créer des visions, et (re) créer du possible..» Eva Medin
Après le Palais de Tokyo, c’est au Centre Wallonie Bruxelles que l’artiste Eva Medin, lauréate du Prix Art [ ] Collector – Entreprise déploie toute sa palette magnétique entre peinture, sculpture et tapisserie dans l’espace nouvellement requalifié et d’inspiration brutaliste du CWB. Des images flottantes et suspendues (Ukiyo-E) comme autant de narrations fictives qui nous plongent au coeur de la matière. Des mutations à l’oeuvre qui jouent des déplacements et changements d’état entre cinéma, science-fiction et mythologie, macro et micro univers. Un parcours immersif et chimérique entre hors champ crépusculaire et récit d’anticipation. Une poétique de la ruine entremêlée du lointain héritage de son enfance au Brésil et du café-théâtre de son père, mime, qui lui a insuflé l’art du trucage et de l’illusion. Amibiance nocturne, silencieuse et enveloppante. Le titre pourrait renvoyer aux machineries du Roi Soleil à Versailles qui aimait éboulir ses visiteurs avec de nombreux procédés chorégraphiques et scéniques dans les jardins et fontaines, même si ici, il ‘agit de susciter des émotions plus intérieures. Révéler des mondes et des territoires et écrire d’autres récits fondés sur une écologie des pratiques et des liens, tels sont les enjeux poursuivis pr l’artiste qui, aux cotés d’Evelyne et Jacques Deret et Stéphanie Pécourt, ouvre un nouveau chapitre de son parcours.
Eva Medin est une artiste française née en 1988 à Rio de Janeiro.
Diplômée du Pavillon Bosio et des Arts Décoratifs de Paris, son travail se fonde sur un parcours multidisciplinaire, fusionnant art de la scène et art visuels, cinéma et théâtralité. Mettant en scène des réalités parallèles, enraciné dans l’imagerie de la Science-fiction, elle génère des paysages immersifs qui donnent corps à de nouvelles possibilités du réel. Elle s’intéresse à l’idée de « fictions émancipatrice », ces récits qui rappellent le rapport politique que nous entretenons avec le futur. Jouant de scénographie et de matériaux empruntés aux trucages cinématographiques, Eva Medin compose des expériences polyphoniques, des prototypes de mondes, entre passé et avenir, terre et cosmos. Son travail a été exposé lors de la Biennale Manifesta 2020 ( Marseille), lors de la Biennale des arts numérique Chroniques 2020 ( Marseille ), au 64 Eme salon de Montrouge, lors des nuits Blanche 2019 ( Paris ) , à la base sous marine de Bordeaux en 2019, à la Cité des science et de l’industrie, 2018 ( Paris), à la Drawing Now art fair, 2018 (Paris), à la foire Galleriste 2018, à la Galerie Espace à vendre, 2018 (Nice), pour la Bourse Révélation Emerige 2018 (Paris), lors de la foire Art-o-rama, 2018 ( Marseille ), au Confort Moderne, 2018 ( Poitiers ), au centre d’art Bastille 2017 ( Grenoble ) ainsi qu’à la galerie Human Ressource (Los Angeles) et au Moca Tapei de Taiwan, en 2017.
Art [ ] Collector : Un tremplin pour la jeune création
Dans le cadre du Prix, Eva Medin a bénéficié d’une aide à la production d’un montant de 8 000 euros pour son projet PAYSAGES MAGNÉTIQUES. L’emballage et le transport des œuvres de la série sont prises en charge par Cornu pendant 2 ans.
Pas moins de 3 lauréats depuis 2019 ont pu bénéficier d’une aide à la production en partenariat avec l’entreprise Cornu 1887 : Clément Bagot en 2019, Claire Trotignon en 2022.
Infos pratiques :
Les eaux nocturnes
Eva Medin
jusqu’au 19 novembre
Entrée libre
Centre Wallonie-Bruxelles
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