Léonard Pongo Primordial Earth: Inhabiting the Landscape
Après l’émotion suscitée par l’incendie qui s’est déclaré le 18 janvier sur la partie sud du toit du Palais des Beaux-Arts, occasionnant des dégâts considérables dans la salle de concert Henry Le Bœuf et dans le circuit d’exposition de la rue Royale, place au bilan.
Dans la réorganisation pour le printemps :
La grande rétrospective consacrée à Roger Raveel pourra avoir lieu comme prévu et se déroulera du 18 mars au 21 juillet dans le circuit de la rue Ravenstein. Cette exposition rassemble quelque 150 œuvres de cet important artiste belge de l’après-guerre à l’occasion de la commémoration de son 100ème anniversaire.
All I Want, l’exposition consacrée aux œuvres de femmes artistes du Portugal, était initialement prévue dans le circuit de la rue Royale et ne pourra donc pas ouvrir à la date prévue. BOZAR et ses partenaires étudient la possibilité de reporter l’exposition à une date ultérieure.
Actuellement sont visibles : Facing Van Eck et Premordial Earth.
Facing Van Eyck. The Miracle of Detail examine les œuvres extraordinaires de Jan van Eyck à travers un prisme contemporain. Grâce aux techniques numériques novatrices et aux nouvelles recherches scientifiques de l’Institut royal du patrimoine artistique (KIK-IRPA), vous pourrez vous rapprocher de Van Eyck et de ses secrets comme jamais auparavant. Plongez dans le microcosme pictural de Van Eyck en zoomant sur les paysages, l’architecture, les textiles, les figures humaines et les objets du quotidien, et découvrez des détails fascinants à peine visibles à l’œil nu…
À l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance du Congo :
Primordial Earth: Inhabiting the Landscape
En explorant la diversité des paysages de la République Démocratique du Congo, l’artiste Léonard Pongo propose une imagerie allégorique du pays. Imprégné d’un sentiment de beauté magique et de pouvoir mystique, le paysage devient à travers son regard un lieu de reconstruction de soi, et la terre, l’origine d’une conscience d’où émerge tradition, philosophie et conceptions de l’univers. Car pour lui, c’est de la pérégrination dans l’environnement et de l’expérience sensorielle qu’émerge une vision du monde, c’est en faisant corps avec le paysage, qu’il est possible d’envisager la vie.
“Fulu-act : du mouvement, naît le regard » n’a pas rouvert.
De sa collaboration avec deux collectifs de performeurs de Kinshasa, Ndaku Ya la vie est Belle et Farata, le photographe belge Colin Delfosse a choisi de capturer un moment particulier. Un instant suspendu, marqué par le regard de chacun des performers sur leur cible : Eddy Ekete, Precy Numbi, Pape Noir, Falonne Mambu, Nada Thsibwabwa et Junior Lohaka.
La performance à Kinshasa, c’est aussi une méthode. Celle-ci naît du constat fait par les artistes performeurs eux-mêmes que la pratique artistique dans un contexte comme celui de Kinshasa ne peut se contenter d’elle-même et faire l’objet de la seule contemplation. Du constat que la contemplation de l’objet devrait se transformer en mouvement : celui de l’artiste vers le public et du public vers l’artiste. Ici, il n’y a pas d’« article 15 », ni de « débrouillez-vous ! », mais plutôt la prise de conscience et la décision réfléchie d’inventer et de regarder la réalité telle qu’elle se présente.
BOZAR Palais des Beaux-Arts,
Rue Ravenstein 23, 1000 Bruxelles
Ouvert: de mardi à dimanche, 10h > 18h (pas de nocturnes)