« Je suis un bouquet de douleurs,
Le tonnerre est encore loin,
mais mes pensées tremblent déjà »ADVERTISING
La censure, le retour du religieux et du puritanisme, la guerre et la folie, l’intolérance et le fanatisme.. autant d’enjeux contemporains dont se saisit à bras le corps la scénographe et performeuse espagnole Angelica Liddell à partir de la dystopie signée Nathaniel Hawthorne. Un renversement des valeurs dans ce monde post #metoo chaotique et perdu. Entre Caravage, Titien, Jheronimus Bosch, mais aussi Artaud, Nietzsche, Barthes, Shakespeare, le sang versé n’a d’égal que la sublime démesure.
Opérant de véritables rituels où elle se met en danger elle-même sur scène, repoussant toujours plus les limites.
Une artiste avec un grand A !
Angelica Liddell dirige depuis 1993 à Madrid la compagnie Atra Bilis.
coproduction La Colline – théâtre national, Teatros del Canal – Madrid, Centre dramatique national Orléans/Centre -Val de Loire
A l’issue du spectacle découvrez également sur les murs du théâtre, et du métro, l’installation photographique d’Alain Willaume, (Collectif Tendance Floue), »Mélancolie des collines ». Une invitation de Wajdi Mouawad qui se verra prolongée par une publication aux éditions Xavier Barral.
Infos pratiques :
Jusqu’au 26 janvier
texte, mise en scène, scénographie, costumes et jeu Angélica Liddell
librement inspiré de l’œuvre de Nathaniel Hawthorne
du 10 au 26 janvier 2019 au Grand Théâtre
du mercredi au samedi à 20h30, le mardi à 19h30 et le dimanche à 15h30
spectacle en espagnol surtitré en français
durée 1h40
15 Rue Malte-Brun Paris 20e
Billetterie en ligne