Goûté de 16h, 2023 Huile sur toile, 146 x 90 cm
© Merveille Kelekele Kelekele
« Ce qui me saute aux yeux, c’est le goût que j’ai pour la jeunesse, pour les gens qui cherchent, qui ne sont pas sûrs, qui doutent. Mais cela peut s’appliquer aussi bien à Harmony Korine qu’à Jonas Mekas qui, pour moi, reste quelqu’un de jeune. Ce n’est pas une question d’âge, c’est un état d’esprit, une façon de voir les choses. » Extrait entretien agnès b. / Hans Ulrich Obrist, collection agnès b. JRP/Ringier, Zurich, 2008
Depuis 1984, la Galerie du Jour agnès b. soutient les artistes. De la photographie au dessin, du cinéma à la peinture, c’est toute une histoire de l’art contemporain qui a défilé à la galerie.
C’est au travers de cette activité qu’agnès b. a défendu des mouvements artistiques émergents, comme le graffiti, ou encore exposé des artistes pour la première fois en France (Martin Parr, Ryan McGinley, …). La Galerie du Jour est ainsi devenue une référence parisienne des découvertes artistiques.
En parallèle, agnès b. a constitué une collection personnelle d’art contemporain qui compte aujourd’hui plus de 5000 œuvres.
Inaugurée le 1er février 2020, La Fab. a présenté une première exposition de la collection sur le thème de la Hardiesse, dont agnès en galeriste qu’elle est depuis 1983, a assuré le commissariat, avec son équipe historique de la galerie du jour.
La Fab. abrite également la « galerie du jour » qui devient en ce lieu comme une maison où tout serait à vendre : peintures, sculptures, photographies, quelques meubles… agnès s’y retrouve « ensemblière » comme elle aime à se qualifier.
La librairie du jour est une librairie où les éditeurs sont invités à contribuer à la sélection et la mise en espace des ouvrages présentés. Un programme de signatures, de conférences et de rencontres d’artistes rythme l’actualité de la librairie. Le point d’ironie y est distribué.
À l’occasion de cette nouvelle exposition de découvertes, la Galerie du Jour agnès b. présente les travaux de :
Max Coulon, Jérémie Danon, Tiziano Foucault-Gini, Merveille Kelekele Kelekele, Lucie Khahoutian & Valentin Ranger.
MAX COULON
Les sculptures figuratives de Max Coulon puisent dans un répertoire d’objets trouvés, de formes ludiques et de conventions architecturales. Ses techniques de sampling croisent des
opérations contradictoires, des réparations d’objets ruinés et de malmenages d’archétypes ornementaux. Il met à l’épreuve des modèles architectoniques, classiques et modernes, qu’il rejoue par des gestes intuitifs à la fois dans et à l’écart de l’académie. Les logiques de la sculpture canonique, dictant son équilibre, son calibrage et sa symétrie, sont fragilisées pour mieux être soulignées.
JÉRÉMIE DANON
Né en 1994 à Paris, Jérémie Danon étudie la philosophie à la Sorbonne. Il poursuit ensuite son parcours en intégrant les BeauxArts de Paris où il développe ses pratiques en intégrant les
ateliers de Julien Sirjacq et Clément Cogitore. Pendant ses études, il réalise des courts métrages ainsi que des installations de peintures, vidéos, photographiques et sonores.
TIZIANO FOUCAULT-GINI
Né au Mans en 1996 d’une mère italienne et d’un père français, Tiziano Foucault-Gini est initialement formé aux Beaux-Arts du Mans, où il obtient sa licence en 2017. Il a par la suite intégré l’Académie des Beaux-Arts de Brera à Milan, lieu dans lequel il a véritablement approfondi le dessin. En 2020, il a été choisi par l’artiste français JR pour intégrer la première promotion de l’école Kourtrajmé, formation qui s’achèvera autour de l’exposition
collective « Jusqu’ici tout va bien » au Palais de Tokyo.
MERVEILLE KELEKLE KELEKELE
Dans chacune de ses peintures se cache une version apparemment distante de l’artiste et de son compagnon, un corbeau, tous deux peints à une échelle minuscule. Défiant la magnanimité de ses créatures métaphysiques, Kelekele aborde tranquillement la capacité d’un individu à surmonter ses hallucinations, ses cauchemars, ses espoirs et ses rêves.
LUCIE KHAHOUTIAN
Lucie Khahoutian (1990) est une artiste visuelle qui pratique le collage, la photographie, et l’installation. Dans ses compositions digitales, elle provoque la rencontre d’éléments étrangers comme pour mettre en exergue la transposition d’une culture dans un nouveau pays d’accueil. A l’instar d’une communauté déplacée, le voyage des composantes du collage suit un trajet migratoire qui donne lieu à des mélanges plus ou moins organiques, témoins
d’un cosmopolitisme parfois mis à rude épreuve.
VALENTIN RANGER
Valentin Ranger est né en 1992 et travaille entre Londres et Paris.
Il est diplômé d’un double master de la Royal College of Art à Londres et aux Beaux-arts de Paris, après plusieurs années dans le théâtre.
Il remporte le prix agnès b. en 2020 et le Prix Spécial du Jury à la Bourse des Révélations Emerige 2022.
Infos pratiques :
« découvertes 2023 »
La Fab.
Place Jean-Michel Basquiat
75013 Paris, France
