Portrait de Thomas Ghaye
Fondée en 2017 par Thomas Ghaye, la galerie La peau de l’ours est située dans l’emblématique immeuble Rivoli (Ixelles). Elle y défend la jeune création avec un prisme français. La céramique y tient une bonne place, c’est pourquoi tout naturellement Thomas a souhaité faire partie de l’aventure ceramic brussels. Il a répondu à mes questions.
Studio Biskt Bosphorus 1 la peau de l’ours
Qu’est-ce qui vous a séduit et donné envie de participer à ceramic brussels ?
Notre galerie, La peau de l’ours, est basée à Bruxelles et une part importante de notre programme est consacré à la céramique contemporaine.
Nous sommes ravis qu’une telle initiative voit le jour au vu de l’attrait du public pour la céramique contemporaine.
De plus nous connaissons bien les deux organisateurs, Gilles et Jean-Marc et avons toute confiance dans leur professionnalisme.
Qu’allez-vous y présenter ?
Un group show de 5 artistes que nous représentons à la galerie :
- Safia Hijos
- Victor Levay
- Théo Ouaki
- Rémy Pommeret
- Studio Biskt
Quel est le pitch de La peau de l’ours ?
Nous présenterons une thématique axée autour de la nature, son interprétation autour du travail des 5 artistes présents et la manière dont elle peut pénétrer nos intérieurs de manière inattendue.
Il y a également, en fil rouge, un questionnement sur le positionnement de la céramique avec des pièces qui jouent avec les frontières de l’art, de l’objet et du design.
Comment se démarque la galerie ?
Parmi les nombreux paramètres, la ligne artistique de la galerie est sans aucun doute l’élément le plus décisif.
Autant les artistes que les collectionneurs doivent retrouver au travers du programme de la galerie mais aussi des foires auxquelles nous participons, une pertinence et une continuité dans le propos de nos expositions.
Quels éléments ont-ils été des déclencheurs dans votre parcours et choix de ce métier ?
J’ai une formation en hôtel management, très éloignée du métier de galeriste.
J’ai rencontré les personnes qui m’ont données envie de faire ce métier au travers des livres. Particulièrement ceux de Pierre Assouline qui a beaucoup écrit sur les marchands d’art du début 20ième: Durand-Ruel, Rosenberg et Kahnweiler. C’est en lisant la biographie de ce dernier que j’ai choisi d’appeler la galerie La peau de l’ours en référence à une l’histoire d’un collectionneur de l’époque, André Level, qui avait fondé un fond d’acquisition d’art éponyme avec d’autres collectionneurs.
Relire mon interview avec les fondateurs de ceramic brussels : Jean-Marc Dimanche et Gilles Parmentier (lien vers).
Infos pratiques :
ceramic brussels
Du jeudi 25 au dimanche 28 janvier 2024
Tour & taxis, Bruxelles
Tarif standard : 20€
Tickets ceramic brussels (tickoweb.be)
Programmation associée :
Ceramic Brussels – Ceramic Brussels
Actuellement à la galerie :
Ninfa Fluida, Banjamin Ottoz
La peau de l’ours – Contemporary Art Gallery (lapeaudelours.net)
Organiser votre venue :
