Niki de Saint Phalle Nana maison, 1968 Signée et daté Inscription « For Kay »Sculpture en plâtre peinte avec Jean Tinguely ©Niki de Saint Phalle.Courtesy Galerie Mitterrand. Photo Aurélien Mole
La 11ème édition d’artgenève s’est ouverte dans un climat très dynamique à Palexpo autour de 90 participants, suisses et internationaux et une large une programmation pluridisciplinaire (musique, théâtre, performance..). Parmi les retours remarqués : la galerie Mitterrand, Paris.
Sébastien Carvalho, directeur, évoque comme principales raisons de ce choix : la qualité, le soutien des institutionnels, la présence des collectionneurs et une période de l’année favorable. La sélection de la galerie outre la très attendue Niki de Saint Phalle, alterne des artistes français : Raphaël Zarka, Marie Hazard et My-Lan Hoang-Thuy et internationaux : A Kassen (Danemark), Mamali Shafahi (Iran), Wallen Mapondera (Zimbabwe).
Coup de coeur pour l’iranien Mamali Shafahi et la française Marie Hazard, dont il nous décrypte les enjeux et la pratique.
Mamali Shafah
Né en 1982 à Téhéran, Iran, Mamali Shafahi est un réalisateur dont la pratique artistique varie de la sculpture à l’installation, de la performance à l’installation vidéo. Son œuvre traduit une profonde fascination pour l’impact des technologies émergentes sur la vie et l’art : il interroge les relations entre le passé, le présent, le futur et les technologies émergentes. Mamali Shafahi aime aussi mettre à l’épreuve son public en inversant les rôles entre l’artiste et le spectateur afin de voir jusqu’où ce dernier ose aller en tant que protagoniste.
Marie Hazard
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Courtesy Galerie Mitterrand.
Photo Fabrice Gousse
Marie Hazard
Dans un monde où le textile est le plus souvent associé à sa production industrielle, Marie Hazard, née en 1994 au Havre, France, prône la lenteur en revenant aux fondamentaux d’une pratique artisanale.
Entre peinture, sculpture et installation, les œuvres tissées de Marie Hazard font appel à une grande méticulosité qui n’enlève en rien à la spontanéité de son travail. Elle s’inspire librement de la sociologie culturelle et en particulier de la mode dont elle suit le développement historique, les usages et les techniques. En imprimant par exemple des maillots de basket sur ses tissages, elle incite le spectateur à se les réapproprier en évoquant leur fonction utilitaire et leur plaisir tactile.
En écoute : FOMO_Podcast
San, 2022 courtesy the artist/galerie Mitterrand photo Aurélien Mole
Infos pratiques :
artgenève 11ème édition
Heures et jours :
Jeudi 26 janvier: 12 – 19h
Vendredi 27 janvier: 12 – 20h
Samedi 28 janvier: 12 – 20h
Dimanche 29 janvier: 12 – 19h
Tickets :
Full CHF 20.
