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Art-O-Rama 2023 : les Prix et coups de coeur

Vue du stand HATCH Leo Fourdrinier Art -O-Rama 2023 photo Margot Montigny

Excellente ambiance parmi les 41 galeries du secteur principal et 16 participants du secteur édition qui apportait un vrai vent de fraîcheur au 3ème étage de la Friche. Nombreux solo shows. Un petit air plus classique cette année pour Art-O-Rama avec des stands au carré. Collectionneurs parisiens en nombre (Amis du Palais de Tokyo, des Beaux arts) ainsi qu’institutionnels (Mac Lyon, MoCo Montpellier, Villa Noailles..) le tout donnant un coup d’envoi solide à cette rentrée arty. D’autant que les musées et partenaires de Marseille étaient de la partie avec des expositions remarquées comme L’Ecole des Beaux Arts INSEAMM avec Drift à la Belle de Mai, Fashion Folklore au Mucem, le Sentiment du dessin au Mac (Paréidolie) ou encore Carlos Kusnir à Vidéochroniques.

Best of sur la foire :

Nils Alix-Tabeling, Public Gallery (London)

Le stand est conçu comme une cérémonie occulte au centre de laquelle trois candelabres agissent au milieu de plantes médicinales. Des peintures entourent le rituel. Dans une approche transhistoriques, les figures humanoïdes et queer dépassent les catégories du vivant.

L’artiste reçoit le Prix PEBEO.

Vue du stand DS Galerie Art -O-Rama 2023 photo Margot Montigny

XOLO CUINTLE, DS Galerie (Paris)

J’ai rencontré le duo d’artites Valentin Vie Binet (1996) et Romy Texier (1995) à Poush Manifesto. Espace temps supendu entre présent et futur, métamorphoses et seuils, transition et non lieu. L’ornement tutoie le béton et les grains de maïs.

Vue du stand Galerie Maubert, Art -O-Rama 2023 photo Margot Montigny

Sylvie Frachon, galerie Maubert (Paris)

Hommage à une figure frondeuse et emblématique de la peinture française qui borcarde certains mythes et injonctions à coup de bavures, morceaux de scotch, slogans en lettres capitales : « Moi artiste », « Je désire être vue »

Leo Foudrinier, HATCH, (Paris)

Je l’avais repéré à la dernière Biennale de Lyon. Pour Art-o-Rama, Léo Fourdrinier construit un portrait imaginaire de Marseille à partir d’objets – reliques symboliques ou imaginaires – anciens et contemporains. La ville, ses mythes et ses croyances, sa géologie calcaire et le bruit motorisé de son présent industriel. Cette installation est à l’image d’un musée archéologique miniature aux allures de « joyeux bordel ». Leo a été finaliste du 9e Prix Révélation Emerige 2022.

L’artiste reçoit le Prix MARVAL Collection (valeur 15 000€). Un signal pour la première participation de la jeune galerie à Art-O-Rama.

Anthony Burnham : Parc Offsite (Montréal)

Ses Jpeg en cérmique font le show ! Entre objet et ready made, peinture, trome l’oeil.. soumis à différents procesus de reproduction. L’artiste n’a pas échappé au radar du Consotrium de Dijon. Première participation pour la galerie canadienne à la foire.

Aidan Duffy : South Parade (Londres)

Entre l’organique et l’industriel, le natiurel et le synthétique, les œuvres murales et sculpturales de Duffy sont rissues d’une pratique de recyclage. Entre chrysalide et papillon, les formes qui jaillissent dessinnent un bestiraire savoureux.

Nicolàs Lamas : Meesen De Clercq (Bruxelles)

Une dystopie parsemée de pièces de moteur, imprimante désosée, boîte cranienne..Quel héritage du passé ? quelle est la place du hsasard ? comment regardons-nous ces vestiges ? Autant d’indices laissés à la surface de notre conscience par Nicolàs Lamas expert en collapsologies !

Mathieu Mercier, Nude

Mathieu Mercier : lange + pult (Zurich)

On connait l’artiste et le commissaire pour ses ready-made d’esprit avant-gardistes (abstraction, minimalisme..) mais moins pour ses photos. Se focalisant sur des détails de la peau ou des cheveux, elles deviennent énigmatiques.

Camille Bernard et Corentin Darré : Sissi Club (Marseille)

Important de terminer avec une enseigne marseillaise comme Sissi Club très engagée. L’eau, vecteur de transformations pour les personnages des peintures de Camille. Légendes et floklores à l’oeuvre dans les décors scénarisés de Corentin.

Liste des Prix en détail :

Roger Pailhas : Michael Ross / Galeria Mascota.

BECAUSE OF MANY SUNS Collezione Taurisano Prize : Juan Pablo Macías/ Gian Marco Casini Gallery

MARVAL Prize : Leo Foudrinier / HATCH, Paris et Aleksandra Sidor f eastcontemporary

COCO BEACH PRIZE : Thu-Van Tran /atelier Tchikebe et Mara Fortunatovic /Galerie Gilles Drouault

PEBEO :  Nils Alix-Tabeling Public Gallery

Benoît Doche de Laquintane : Pedro Almodovar /Malborough, Madrid/Barcelona/New-York /London

Prix Région Sud : Théophylle Dcx

Prix Région Sud Design : Studiolow

Infos pratiques :

Salon immatériel

https://art-o-rama.fr/fr

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