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Arnaud Adami, exposition personnelle à l’Espace Richaud (Versailles)

Je rencontre Arnaud Adami dans son atelier à Poush (Clichy) en novembre 2021 dans le prolongement de sa révélation à Art Paris (relire l’interview 9 Lives-magazine). Ses peintures sans concession de l’ultra moderne précarisation percutent. Son exposition monographique à l’Espace Richaud dans le cadre de « la Nuit de la création » est l’occasion de déployer toute l’amplitude de son talent autour de 35 oeuvres.

Arnaud Adami dans son atelier à Aubervilliers. photo Dhewadi Hadjab

L’Espace Richaud est un ancien hôpital royal de la ville de Versailles, dont la chapelle a été transformée en 2015 en lieu culturel. Ce lieu chargé d’histoire accompagne le propos de l’artiste mais fait également résonner le choix des œuvres présentées.
L’exposition présente notamment une série de sept peintures réalisées pour l’Hôtel-Dieu
de Paris, illustrant les différents corps de métiers représentés dans le milieu hospitalier.
Du soignant jusqu’à l’ouvrier de maintenance, il met en lumière les figures de l’ombre.
Ces œuvres, commandées par le plus vieil hôpital de Paris seront exceptionnellement
visibles dans ce qui fut le plus vieil hôpital de Versailles.

Les séries sur les bouchers et les livreurs prendront, elles aussi, une place toute
particulière au sein des différentes salles de l’Espace Richaud.
Afin de l’accompagner dans la conception de cette exposition, Arnaud Adami s’est entouré de Benjamin Gabrié, scénographe et de Camille Bardin, critique d’art. Il a également bénéficié du soutien des équipes de l’Espace Richaud et du Musée Lambinet ainsi que des ateliers de la ville.

Alors que ses peintures s’inscrivent dans le paysage urbain, il s’inspire et reprend les codes de la peinture religieuse, des portraits des rois de France par Hyacinthe Rigaud mais aussi de la peinture italienne de la Renaissance. En donnant une place à ceux qu’on ne voit pas, il reprend de grandes thématiques de l’histoire de l’art : la chute, les natures mortes ou encore fait explicitement référence à des œuvres iconiques, comme le Boeuf écorché de Rembrandt ou à la version revue par Francis Bacon…

Catalogue :

Textes : François de Mazières, Maire de Versailles et Camille Bardin, critique d’art
Editions Silvana Editoriale
64 pages – Format 21,5 x 25,5 cm
PUV : 15 euros

En savoir plus :

Espace Richaud, 78, boulevard de la Reine, 78000 Versailles
Du mercredi au vendredi de 12h à 19h et le week-end de 10h à 19h
« Nuit de la création » de 20h à 00h
Entrée libre
Plus d’informations Versailles.fr

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