Biennale Internationale Design Saint-Etienne, Bifurcations, Cité du Design
Avec 7 expositions à la Cité de design sur une centaine au total, 250 évènements dans la métropole stéphanoiseet au-delà, plus de 235 designers représentés sur 4 mois d’ouverture, cette 12ème Biennale Internationale Design Saint-Etienne est particulièrement ambitieuse. Les bifurcations, au cœur de notre actualité est le thème choisi pour cette édition qui accueille l’Afrique comme invité d’honneur. Olivier Peyricot, Directeur scientifique de la Biennale et Directeur de la plateforme de recherche Cité du design Esadse est de plus co-commissaire de l’exposition Autofiction, une biographie de l’objet automobile qu’il me fait découvrir. Il a répondu à mes questions.
Co-fondateur de l’agence de design IDSland (1996-2010), co-fondateur de la revue Mobile (1998-2001), consultant en design & urbanisme (2008-2014) 14 ans d’enseignements du design dans différentes écoles (ENSCI, Camondo, ESAD Reims …) dont 6 ans à l’ENSAD (2008-2014), Olivier Peyricot représenté par la Galerie Mercier&Associés (Paris) pour son travail le plus expérimental, présent dans les collections du MoMA, du FNAC, du VIA et du Centre Pompidou. Depuis 2014, directeur du pôle recherche de la Cité du design (supervision d’une douzaine de programmes de recherche), directeur des éditions de la recherche de la Cité du design, directeur scientifique de la Biennale Internationale Design Saint-Etienne 2017 « Working promesse, les mutations du travail ».
Avec quel état d’esprit envisagez-vous cette 12ème Biennale Internationale ?
Cette Biennale monte en puissance au cours des 4 mois de sa durée. Elle est intense en contenu et en propositions d’animation. Elle fédère les acteurs du design et de la création autour d’un sujet majeur pour la société. C’est un lieu de débat, de pensée et de formation. Notre état d’esprit et de répondre au mieux à cette ambition.
Bifurcations est le thème retenu pour cette édition, né de l’expérience du confinement et de sa rupture, en quoi les propositions des designers reflètent-elles ces enjeux ?
Les designers sont présents de deux façons dans la biennale : en tant que commissaires et en tant qu’auteurs de pièces. Le propos des commissaires se rejoint sur l’usage de l’exposition comme un lieu de formation de différents publics. Les pièces exposées sont, majoritairement de leur côté, non pas des solutions mais de diffusés et fragiles propositions ou observations.
Avec un programme très ambitieux de 7 expositions et plus de 150 évènements : comment en retenir une vision complète et non pas superficielle et consommatrice si l’on vient de loin et que l’on ne dispose que d’un temps limité ?
Il faut du temps pour voir une biennale. C’est ce temps qui évite d’en faire un acte de consommation vide de sens.
L’Afrique est l’invité d’honneur de cette Biennale : comment a été construite cette proposition et avec quel regard ?
Les Afrique, j’insiste sur ce positionnement de départ. C’est un regard exploratoire sur les diversités des contextes culturels. On apprend de ces expériences, elles nous questionnent et nous inspirent.
Quel volet pédagogique et supports de médiations sont-ils prévus sur place ?
Visites guidées, feuilles de salle selon les expos, catalogue, média Web très nourri…
A quel public s’adresse la Biennale et quelles ont été ses dernières évolutions ?
Elle s’adresse à de nombreux publics : enfants, néophytes, experts, professionnels, amateurs, communauté du design.
Elle a évolué en 2017 en mettant au centre de la biennale une question de société majeure. Mutations du travail, inclusion et aujourd’hui bifurcations.
à suivre : interview Mathilde Pellé, designer-chercheuse « Maison Soustraire »
Infos pratiques :
Bifurcations choisir l’essentiel
12ème Biennale Internationale Design Saint-Etienne
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Biennale Internationale Design Saint-Étienne 2022 (biennale-design.com)