© Philippe Apeloig
En parallèle à l’installation lumineuse de Philippe Apeloig projetée sur les murs du Panthéon à l’occasion des Journées du Patrimoine, son livre (Les Enfants de Paris) retrace cette formidable aventure humaine et mémorielle. Publié à compte d’auteur et accompagné d’un texte lu par Denis Podalydès, cet arpentage dans les rues de Paris prend tout son sens. Ces mille plaques commémoratives 1939-1945 répertoriées et photographiées se veulent à la fois un hommage et l’inscription d’une histoire familiale personnelle. Le Centre des Monuments Nationaux y apporte son adhésion et soutien rapidement.
Aux yeux d’un typographe, la ville est parsemée de signes imperceptibles qui lui donnent son identité. Les rues de Paris sont marquées par la présence de nombreuses plaques commémoratives que l’on remarque rarement, même lorsque notre regard glisse dessus. J’ai commencé à les observer quand ma mère en a fait apposer une, en 2004, en hommage aux Justes du village où elle avait été cachée enfant. Depuis, j’ai entrepris de photographier toutes les plaques parisiennes commémorant la Seconde Guerre mondiale et de les rassembler dans un livre, Enfants de Paris 1939-1945, publié aux Éditions Gallimard en 2018. J’y donne suite par l’installation Ces murs qui nous font signe où les images des plaques seront projetées sur les murs extérieurs du Panthéon (..)
Graphiste, je voudrais tracer un trait d’union entre mémoire et typographie en partageant l’émotion qui se dégage des plaques, leur beauté et le message qu’elles délivrent. Philippe Apeloig.
Extrait du court métrage et texte lu par Denis Podalydès : « Ces murs qui nous font signe » : un court-métrage de Philippe Apeloig à voir sur mk2 curiosity (troiscouleurs.fr)
En savoir plus :
Les 16, 17 et 18 septembre
Journées du Patrimoine
Durée : de 20h00 à minuit / Projection sur les façades extérieurs du Panthéon / Evènement gratuit
Site de l’artiste