Pauline Boudry et Renate Lorenz Exposition (NO) TIME, Frac Bretagne, photo Aurélien Mole
Poursuite de mon tour de France des expositions confinées à Rennes avec : le Frac, la Criée et 40mcube. Lors de mon interview avec Etienne Bernard en janvier 2020 il défendait une programmation plus internationale autour notamment de l’exposition de Martin Parr (privée de 2 mois) qui a permis une relativement bonne année en termes de fréquentation. L’invitation du duo d’artistes Pauline Boudry et Renate Lorenz qu’il avait exposé à la Biennale de Rennes avec Céline Kopp et de l’artiste américain basé en Bretagne, Francesco Finizio vont dans ce sens. « Faire archipels » avec tout l’écosystème rennais et « faire société » à travers une gouvernance plus participative sont parmi ses priorités qu’il décline dans des dispositifs nouveaux, de même que la parité, l’accessibilité et l’inclusivité. Nouveauté : cap sur la scène émergente avec la création du Prix Frac Bretagne-Art Norac en partenariat avec le centre d’art américain, Visual Art Center (VAC) d’Austin et l’exposition des finalistes. Egalement : Les Coulisses qui donnent à voir une partie des réserves des collections qui comptent 5000 œuvres. Visite des réserves ensemble avec une très belle photo de Thomas Ruff, l’un des joyaux du Frac, de retour d’un prêt. Le slogan « ça a pas l’air mais c’est ouvert » floqué sur les tote bags de la librairie boutique, les « livreurs d’art » en ligne ou la « Radio BZZZH » le nouveau podcast du Frac, témoignent qu’il se passe toujours quelque chose au Frac !
Étienne Bernard est, depuis juillet 2019, directeur du Fonds régional d’art contemporain Bretagne. Il était auparavant, depuis 2013, directeur de Passerelle Centre d’art contemporain à Brest où il a notamment réalisé les premières expositions personnelles en France de Fredrik Vaerslev, Goldschmied & Chiari, Koki Tanaka, Olga Vasiljeva, Morgan Courtois, Laura Aldridge ou encore Ming Wong. De 2015 à 2017, il était président de d.c.a – association française de développement des centres d’art contemporain. Précédemment, il a dirigé le Festival International de l’Affiche et du Graphisme de Chaumont ainsi qu’un programme d’expositions au CAPC Musée d’Art Contemporain de Bordeaux (2007-2009). De 2013 à 2015, il a été membre du comité d’acquisition du Fonds National d’Art Contemporain et intègre celui du Fonds régional d’art contemporain Bretagne en 2016. Il a également enseigné la théorie de l’art à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2008-2013) et à l’École Supérieure des Beaux-arts de Nantes Métropole (2010-2013) pour laquelle il a fondé et coordonné le programme de recherche en résidence Fieldwork: Marfa aux États-Unis. En tant que critique d’art, Etienne Bernard a notamment collaboré aux revues françaises Archistorm ou 02 et publié dans de nombreux ouvrages (Cura books, Les Presses du Réel, Exit, etc.) En qualité de commissaire indépendant, il a mené différents projets en institutions en France comme à l’étranger notamment à la Krabbesholm Højskole au Danemark, au Parc-Saint-Léger à Pougues-les-Eaux, au Musée de l’Objet à Blois ou au JAUS Art Space à Los Angeles.
Genèse de l’exposition (NO) TIME de Pauline Boudry et Renate Lorenz
Céline Kopp, directrice de Triangle Marseille et moi avions l’intention de produire une œuvre dans le cadre de la Biennale ce qui n’avait pas été possible en terme de budget. Nous avions alors exposé l’œuvre « I want » dans le bel écrin de 40mcube. Pauline Boudry et Renate Lorenz (Marcelle Alix galerie Paris) sont des artistes importantes (58ème Biennale de Venise) dont le travail développe beaucoup de sujets qui m’animent et animent ma programmation : la question du genre, de la relation à l’espace, du rapport à la danse… De plus auà niveau plus structurel c’est le moyen pour moi de proposer un jalon qui n’existait pas encore ici, inscrire le Frac dans une discussion internationale. L’exposition est itinérante et nous sommes partenaires avec le CA2M de Madrid, la Biennale Mediacity de Séoul et Plato à Ostrava en République Tchèque. Nous sortons un livre également en septembre avec un important recueil de textes et interviews dont Elisabeth Lebovici et Françoise Vergès.
Le dispositif scénique et enjeux de l’itinérance
(NO) TIME est une vidéo avec un dispositif animé comme à Venise. La vidéo elle-même a été présentée lors d’une performance à Ostrava mais c’est la première fois qu’on la montre avec une installation et ce dispositif assez complexe. L’itinérance n’est pas encore totalement finalisée étant donné les difficultés de programmation de tout le monde en ce moment. Cela s’inscrira en septembre à la Biennale Mediacity de Séoul intitulée One Escape at a Time avec un commissariat de Yung Ma ex conservateur au Centre Pompidou. L’étape à Madrid est importante et fait office de quasi-rétrospective en avril ou mai 2022. Parallèlement les artistes investiront le Palacio de Cristal, été 2022 dans le parc du Retiro.
L’impact de la crise sur la programmation
Nous avons relativement de la chance par rapport à d’autres lieux car Martin Parr que nous avons ouvert avec un mois de retard, nous a permis une bonne fréquentation au final. De plus ayant négocié avec Magnum sa prolongation, nous ne nous sommes pas retrouvés dans le cas de figure d’expositions devant se refermer quelques jours après leur ouverture.
Ce que nous avons du décaler est l’exposition de l’artiste britannique Nathaniel Mellors (galerie Crèvecœur Paris) à l’été prochain. Cette exposition devait être concomitante avec l’exposition des finalistes du Prix Frac Bretagne Art Norac, visible actuellement. A la place était prévue une exposition à partir de la collection. C’est donc un moindre mal. En ce qui concerne l’exposition actuelle de Pauline Boudry et Renate Lorenz, nous prévoyons d’offrir un reportage vidéo en ligne dans l’exposition avec une expérience du corps. Mais si je dois décaler encore l’ouverture de cette exposition, je n’ai pratiquement pas de marge.
L’été prochain l’exposition Pinault revient avec le lancement d’un grand évènement art contemporain initié par la Maire et je dois rester vigilant pour pouvoir y participer. C’est le problème de tous les lieux actuellement et même si Madame Bachelot déclare que la culture est résiliente et se réinvente sans cesse, comme nous travaillons en écosystème, il est impossible de toujours réajuster nos projets.
Francesco Finizio, Go ghost !
Francesco Finizio est un artiste à la fois international (originaire des Etats-Unis) et local (vit et travaille en Bretagne à Plouzané). Il est né dans le Queens de New York d’une famille d’émigrés italiens. Diplômé du Hunter College of New York il a découvert le centre d’art et de paysage de Vassivière dans les années 1990 en tant qu’assistant d’artiste. Pour la petite histoire, il y rencontre sa future femme la française Christine Finizio qui à présent dirige Documents d’artistes Bretagne à Brest.
J’avais découvert son travail dans les années 2000 à Marseille dans le prolongement de son post-diplôme aux Beaux-Arts et nous sommes devenus amis quand je me suis installé à Brest pour Passerelle. Son travail m’intéresse beaucoup car il est lié à l’expérience américaine, un certain maelström psychologique et une esthétique pauvre et cheap, proche de certains artistes de la Biennale comme Richard Baquié. Par ailleurs il se trouve être représentant de la scène bretonne, que je voulais montrer dans une vision élargie. On n’est pas obligé de se limiter à des peintres de marine pour parler de la Bretagne ! Si Catherine Eckar avait précédemment consacré de nombreuses expositions à des artistes bretons, ce qui rejoint les missions premières d’un Frac, je compte poursuivre dans ce sens, que cette scène soit émergente avec le Prix Art Norac mais aussi des artistes en milieu de carrière parfois oubliés ou méconnus. De plus Francesco Finizio faisait partie de l’exposition collective « Naturally Obscure », en 2016 à Passerelle. Cette nouvelle exposition s’inscrit donc dans son prolongement.
La création du Prix Frac Bretagne-Art Norac
Bruno Caron le fondateur d’Art Norac est un véritable mécène au sens historique du terme avec la Biennale d’une part mais aussi d’autres actions de mécénat comme le financement de 40mcube et toujours de façon assez invisible, ce qui reste surprenant quand on voit certains comportements d’autres mécènes. Il a un discours très clair et engagé sur la responsabilité sociétale de l’entreprise appliqué à sa passion qui est l’art contemporain étant un grand collectionneur. Dans le cadre de la Biennale nous avons souhaité avec Céline Kopp qu’il y ait un ruissellement sur l’écosystème local, suite au reproche qui était généralement fait à la manifestation. Nous avons alors mis en place un art week-end en novembre 2018 sur le modèle de ce qui se fait un peu partout en Europe à partir des Portes Ouvertes des ateliers de la ville organisées chaque année par la municipalité. Nous avions alors travaillé et dégagé un budget pour faire venir des curateurs internationaux proposant une sorte de « speed dating » avec une trentaine d’artistes, ce qui a généré plusieurs expositions ensuite. A mon arrivée ici j’ai décidé de poursuivre dans ce soutien à l’émergence, ayant à Brest monté en parallèle de Generator, le programme de 40mcube, une résidence de production intitulée les Chantiers qui existe toujours. J’ai fait le constat qu’en Bretagne nous avons, excepté la Biennale, de très nombreux lieux de production, que ce soit des centres d’art, dont quatre labellisés sur l’ensemble du territoire (La Criée, Passerelle, 40mcube, GwinZegal), alors que le Frac ayant fait le choix de regarder plutôt du côté du modèle muséal, était moins à l’écoute des jeunes artistes. Je trouvais au contraire que le Frac devait être leur maison ! Ayant réfléchi à trouver de nouveaux outils de production sans empiéter sur les structures déjà existantes, le Prix y répondait parfaitement, étant donné l’envergure du Frac. Il s’articule autour d’un partenariat engagé chaque année avec une structure professionnelle à l’étranger (centre d’art, musée..) à chaque fois renouvelé. Le lauréat ou la lauréate gagne l’opportunité d’y être exposé. Un soutien non pas directement financier mais qui engage une vraie visibilité. Un jury constitué de professionnels de l’art (avec deux curateurs du territoire) sélectionne dans un premier temps les artistes puis établit la sélection des finalistes. Anne Langlois, directrice de 40M Cube et moi-même faisions partie de ce jury cette année aux côtés du commissaire de l’exposition, Elsa Vettier, du collectionneur Ronan Grossiat (l’Adiaf émergence) et de Céline Poulin, directrice du CAC Brétigny. L’appel à candidatures implique de vivre et travailler en Bretagne et d’avoir 40 ans maximum. La directrice artistique du lieu partenaire : le Visual Art Center (VAC) d’Austin aux Etats Unis, MacKenzie Stevens va venir dès que cela sera possible pour faire sa sélection finale.
Comment avez-vous fait le choix de ce lieu partenaire ?
MacKenzie Stevens est une amie qui avant de diriger ce lieu était curatrice au Hammer museum de Los Angeles et elle nous a beaucoup aidé pour faire venir les pièces en bois de l’artiste brut basé à Los Angeles Kenzi Shiokawa, difficilement joignable car sans e-mail et avec un téléphone qui ne marchait pas toujours !
En coulisses, pourquoi-comment ?
Ayant dû déménager toute la collection de peintures en 2019 dans cette première salle d’exposition suite à un problème d’infiltration d’eau dans les réserves, nous avons décidé d’ouvrir la porte sur l’envers du décor, les réserves visibles. Cela fonctionne très bien et rencontre une appétence réelle du public.
Qu’est-ce que Société mouvante ?
Il s’agit d’un groupe de citoyens qui viennent se saisir de problématique sociétales, essayer de les appliquer au Frac et en débattre pour ouvrir la gouvernance du Frac. Nous travaillons cette année avec l’association HF Bretagne pour mener à bien cet audit participatif qui va faire un certain nombre de préconisations autour des questions d’égalité homme femme. Le groupe est constitué de 12 personnes venant d’horizons multiples et sur la base du volontariat impliquant aussi des membres de l’équipe du Frac. Le groupe de réflexion a un budget pour pouvoir inviter des personnalités extérieures. Les séances sont alors ouvertes à tous, la première ayant eu lieu samedi dernier et la prochaine dans 15 jours. Cela rejoint ma volonté première d’ouverture et d’horizontalité.
La radio qui fait BZZZZZH !
Cette initiative remonte au départ à la crise sanitaire autour de l’exposition de Martin Parr que nous avons dû montrer de façon virtuelle et notamment audio-diffusée. Le service des publics s’en est saisi pour développer toute une méditation par l’oralité à l’aide de Podcasts. Radio BZZZZZH est notre canal Podcast avec des vraies propositions innovantes comme vous pourrez l’entendre dans l’espace des Coulisses. Je pense notamment au moment où deux personnes du service s’inventent œuvres dans un dialogue imaginaire entre Sherley Jaffe et Jean Hélion qui a priori n’ont rien à voir ensemble ! J’aime bien cette idée et d’ailleurs j’emploie le mot médiation, terme que l’on essaie d’éviter ici car il impliquerait un conflit initial.
Quelles initiatives digitales pendant la période ont-elles été probantes ?
Réponse d’Adriana Pigeon, chargée de la communication et du numérique :
Le service des publics a eu l’idée de créer des rendez-vous réguliers à travers l’utilisation des réseaux sociaux, nouveaux canaux de diffusion principaux. La collection est toujours la base des propositions. C’était donc l’occasion de remettre un coup de projecteur sur la vocation d’un Frac, ses missions…mais de façon plus distanciée et innovante.
Ces rendez-vous se déroulent plusieurs fois par semaine avec les « Livreurs d’art » d’une part et « Radio BZZZZZH » déjà citée. Le lundi c’est Zoom Zoom (zang) en référence au rappeur, le mercredi c’est Les Petits Pots du Frac autour des enfants et des familles et le vendredi c’est une bande son qui a été proposée par le public en écho à une oeuvre. Nous avons d’ailleurs reçues des propositions très originales à chaque fois.
Vie de la collection
-La collection
Sur les 5000 œuvres, nous avons environ 1500-2000 peintures, 750- 800 photos, de même pour les sculptures et 2200 livres d’artiste. Les lignes principales concernent toute l’histoire de l’abstraction et par effet presque miroir la photographie documentaire. Entre les deux se trouvent l’art minimal, le land art et les relations de l’art avec la nature avec des ensembles monographiques plus larges.
-Dernières acquisitions
Parmi les 25 œuvres acquises en 2020, je citerais deux œuvres qui donnent une idée des orientations de la politique d’acquisition. Premièrement, la magnifique vidéo Barbès de l’artiste franco-marocaine Randa Maroufi qui filme des tableaux vivants dans les rues du 18ème arrondissement dont les personnages aux attitudes masculines stéréotypées ont été remplacés par des femmes. Deuxièmement, la photographie Spill de l’allemande Lucie Stahl qui présente un coquillage porté par des mains féminines. La photographie est recouverte d’une épaisse couche de vernis dans laquelle l’artiste a dispersé des pigments de couleur rouge. En résulte une image extrêmement forte, à la fois captivante et dure, d’une forme qui au premier regard peut s’apparenter à une représentation du sexe féminin. Ces deux œuvres me semblent particulièrement pertinentes dans le débat quant à la représentation du corps féminin par les femmes artistes auquel nous souhaitons que le Frac Bretagne participe.
-Les grands axes : parité et diversité
Avant la procédure d’acquisition, nous avons fait inscrire dans le règlement intérieur le fait qu’elles soient strictement à parité, statistiques que nous ramenons aussi en termes de budget d’acquisition. Nous avons environ 65% d’artistes femmes pour cette année ce qui représente environ 70% du budget.
Un second axe concerne la question de l’ouverture à la diversité, ce qui est moins quantifiable même si l’on essaie d’avoir un regard vigilant sur ce qui se passe ailleurs qu’en Europe ou en Amérique du Nord par exemple.
Un autre axe en terme de médium concerne la collection vidéo qui méritait je trouve d’être étoffée. En 2019 nous avions 70 vidéos sur un total de 5000 œuvres. De plus en terme de diffusion la vidéo est un medium plus facile à transporter et montrer.
-Le nouveau comité technique
J’ai donc composé le nouveau comité d’acquisition en lien avec ces axes. D’une part il est à parité avec Sandra Patron, directrice du CAPC, Tessa Giblin, directrice de la Talbot Rice Gallery d’Edinbourgh, Bassin Magdy artiste vidéaste basé à Bâle, Leonardo Bigazzi curateur du festival Lo Schermo dell’arte à Florence et Géraldine Gourbe, critique d’art et commissaire d’exposition. De plus nous sommes à stricte parité avec 3 français.es et 3 étrangers.ères. Bassin Magdy est un artiste égyptien très engagé dans de nombreux lieux alternatifs ce qui nous permet de découvrir d’autres artistes. Leonardo Bigazzi est un spécialiste de la vidéo, quant à Sandra, Tessa et moi nous sommes à la tête d’institutions qui ne sont pas dans la capitale avec cette conscience de la périphérie et des publics régionaux.
-Acquisitions participatives : les jeunes acquéreurs
La question de l’acquisition dans un musée ou dans un Frac nourrit de nombreux fantasmes sur la possible subjectivité et le bon vouloir du directeur, alors que les acquisitions se font à plusieurs et sont tenues par des règles dans un cadre très encadré. Cette question rejoint aussi pour beaucoup les fantasmes liés au marché de l’art avec des côtes exponentielles et autres dérives qui sont gonflées par les medias. Par rapport à tout cela le dispositif les jeunes acquéreurs implique des citoyens comme le lycée technique et professionnel Jeanne d’Arc à Rennes l’année dernière et cette année le centre de réinsertion pour adultes « le jardin de la Baie » à Douarnenez. Ils ont un budget, découvrent les missions et le fonctionnement d’un Frac lors de plusieurs visites, vont à la découverte des ateliers des artistes et des différents aspects de leur quotidien. Des notions qui nous paraissent naturelles alors qu’elles restent incompréhensibles pour la plupart des gens. Ils choisissent ensuite et viennent défendre leur sélection devant le comité. Cela a été une très belle expérience l’année dernière avec les lycéens qui se retrouvaient à argumenter en anglais devant le comité.
Le mur du fond : principe et programmation actuelle
Le principe est de montrer comment les artistes se saisissent de la dimension éditoriale, en extension avec notre collection de livres d’artistes.
Nous avons ici une série de pochettes de vinyles à partir de la commande passée par Corentin Canesson et son groupe de rock TNHCH (acronyme de The Night He Came Home) à 30 artistes. Ce sont les versions différentes d’un même album. Nous allons aussi travailler avec l’école d’art pour une programmation qui sera beaucoup plus rapide que celle des expositions.
Infos pratiques :
(NO) Time
GO GHOST !
MOVE ZONE
Jusqu’au 23 mai
Frac Bretagne – Site du Fonds régional d’art contemporain Bretagne
Visites professionnelles sur demande
A cris ouverts, Biennale :
À cris ouverts | Les ateliers de Rennes
Relire mon interview d’Etienne Bernard en janvier 2020
Et de Céline Kopp et Etienne Bernard en juillet 2018 à la Biennale
Un été contemporain à Rennes autour de la Collection Pinault